Al Fayçal: "Je souhaite ne pas avoir serré la main d'Ayalon"
L'ancien ambassadeur saoudien Tourki Fayçal a souhaité ne pas avoir serré la main du vice-ministre israélien des Affaires étrangères Dani Ayalon. "J'aurai voulu me tourner au public et lui dire: cet homme a usurpé ma terre, chassé mon peuple, est-ce que je lui serre la main? Je vous laisse le choix de décider". Le responsable saoudien a reconnu qu'il réfléchit depuis cet incident à la véracité de son acte.
Al Fayçal a également conseillé tous les diplomates saoudiens de ne pas serrer la main aux diplomates israéliens, assurant que cette poignée de main a eu lieu à la demande du vice-ministre israélien lors du congrès sur la sécurité à Munich.
"Je ne représentais pas le gouvernement de mon pays, et je ne le prétendais pas, j'ai pris la décision de lui serrer la main, parce que ceci ne signifie rien", a-t-il allégué.
Les propos du responsable saoudien ont été tenus lors d'une rencontre organisée par le centre d'informations et d'études affilié au ministère saoudien des Affaires étrangères.
Commentant le niveau des relations israélo-américaines, Al Fayçal a indiqué qu'Israël est depuis toujours la partie qui dirige, et cette réalité est due à toute une histoire et un héritage entre les deux alliés sur tous les plans. Israël cherche à étendre son influence sur les Etats-Unis à travers un plan d'action bien efficace.
Enfin, Saoud Al Fayçal a assuré que l'incapacité arabe à faire face à Israël est due à l'absence d'un programme commun, ce qui favorise l'expansion sioniste aux Etats-Unis, en Europe, en Russie, en Chine et ailleurs".
A découvrir aussi
- Le principal conseiller d’Obama est un faucon anti-Iran
- Les renseignements US et le Mossad derrière les attentats de Damas
- Russie : Poutine a nommé un nouveau chef d'état-major
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 51 autres membres