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Des groupes terroristes de l'organisation d'al-Qaïda ont commis deux massacres abominables contre nombre de familles dans les localités d'al-Chomaryeh et de Taldo dans la banlieue de Homs, et ce, dans le cadre de l'escalade de leurs crimes et de leur terrorisme avant la tenue d'une séance du Conseil de sécurité et à la veille de la visite prévue de Kofi Annan, émissaire des NU en Syrie. Une très forte explosion a été entendue, ce matin, dans la capitale syrienne, Damas, suivie de longs échanges de tirs.
Une colonne de fumée s'est elevée au-dessus de la ville.

Le secrétaire général des NU, Ban Ki-moon, a indiqué que le volume et l'évolution des méthodes des explosions qui s'est produites en Syrie, prouvent que les gangs terroristes qui sont derrière sont des groupes expérimentés.

Le porte-parole du secrétaire général des Nations Unies, Martin Nesirky, a souligné que des craintes existent sur la présence d'une 3ème partie qui s'active en Syrie.

"Sans aucune doute, cela complique la mission des observateurs et de la communauté internationale qui cherche à assurer la mise en œuvre intégrale du plan de Kofi Annan", a-t-il indiqué.

"Pas de preuves sur des groupes précis mais il est claire que la nature de nombre de ces attaques prouve que la force qui est derrière elles a une capacité organisationnelle et une intention politique pour commettre des actes de violence de ce genre", a-t-il fait noter dans une déclaration rapportée par l'agence Reuters.

L'Ambassadeur de Russie en Grande Bretagne, Alexandre Yakovenko, a exprimé la vive inquiétude de son pays de l'incitation à la poursuite de violence en Syrie, exercée par la Grande Bretagne et certains pays européens.

"En dépit de leur soutien au plan Annan et à la mission des observateurs en Syrie, ces pays européens incitent ouvertement les groupes armés en Syrie à ne pas cesser les actes de violence au lieu de les exhorter à prendre part au dialogue politique dans le pays", a déclaré aujourd'hui Yakovenko à la veille d'une visite du chef de la diplomatie britannique, William Hague, à Moscou.

Il a souligné que Moscou compte, pour sa part, profiter de cette rencontre pour s'entretenir sérieusement des moyens de parvenir à un règlement pacifique de la crise en Syrie. "Les positions de Moscou et de Londres ne sont pas tout le temps identiques et les divergences entre les deux côtés concernant la Libye et la crise en Syrie sont désormais connues et claires", a-t-il clarifié.

Vatislav Matosov, écrivain et analyste russe a affirmé que toutes les formations terroristes opérant dans la région arabe et islamique en s'adonnant aux attentats et aux actes de sabotage ont des relations avec les services de renseignements américains et occidentaux qui ne cessent d'œuvrer pour exécuter le projet du grand Moyen-Orient.

Dans une déclaration à la TV syrienne, Matosov a précisé que les multiples manœuvres et contournements du plan Annan vont continuer et les membres du Conseil de sécurité vont essayer d'influer sur les positions de la Russie et de la Chine pour pouvoir les modifier, mais seulement le rapport des observateurs sera tranchant et légitime sur lequel le Conseil va se baser.

Pour Matosov, le trafic d'armes vers la Syrie à partir des pays voisins se poursuit toujours, surtout de la Turquie qui est devenue la plate-forme de ce trafic au profit des gangs terroristes qui perpètrent des crimes et des actes d'enlèvements, le dernier en date celui des pèlerins libanais.