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Après l'Angola, le président Cubain Raul Castro est en visite aujourd'hui en Algérie, une terre « amie et alliée » où il doit rester trois jours. Alger et La Havane ont des relations fortes depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962 et les deux pays coopèrent dans de nombreux domaines.

Le président Cubain Raul Castro (g) et le président algérien Abdelaziz Bouteflika.
(Photos : Reuters/AFP)

Invité du président Bouteflika, Raul Castro va passer en revue avec lui des sujets d’actualité internationale, comme la crise économique mondiale ou encore les relations bilatérales ; des relations bilatérales solidement ancrées et qui remontent maintenant à un demi-siècle.

Ainsi, Alger et La Havane ont soutenu activement le processus de décolonisation en Afrique et ils ont milité ensemble au sein du mouvement des non-alignés.

Des liens forts se sont tissés et se sont traduits par une coopération multiforme. Alger a par exemple livré du pétrole, Cuba a pris en charge des sportifs de haut niveau comme la championne du monde du 1 500 mètres, Hassiba Boulmerka.

Mais c’est dans le secteur médical et pharmaceutique que la coopération a connu un net effort. Les Cubains ont en effet construit quatre hôpitaux ophtalmologiques, où opèrent leurs spécialistes, dont les prestations sont très appréciées.

Il y a seulement quelques jours, un accord de partenariat pour le transfert de technologies a été conclu entre le groupe pharmaceutique algérien Saïdal et le groupe Heber Biotic Cuba pour la fabrication d’un vaccin contre l’hépatite B.