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Selon le Haaretz, c'est l'Iran qui "tire les ficelles de cette manifestation".

Israël a mis en garde le Liban et les pays de la région contre la tenue de manifestations en soutien de la ville occupé, et a menacé le pays du cèdre d'avoir recours à la force si les manifestants s'approchaient de la ligne bleue, dans la région frontalière, selon le quotidien Haaretz.

"Israël repoussera avec une extrême violence quiconque s'approchera de ses frontières", ont affirmé les autorités de l'État hébreux dans des messages à l'adresse de la Syrie, du Liban de la Jordanie et de l'Autorité Palestinienne. Selon Haaretz, c'est l'Iran qui "tire les ficelles de cette manifestation"; mais Israël est "certaine que l'armée libanaise empêchera les manifestants de s'approcher de la frontière".

Le 15 mai dernier, la commémoration de la "Nakba" (catastrophe, en arabe, marquant l'exode de centaines de milliers de Palestiniens avec la création d'Israël en 1948) avait été ensanglantée par des violences qui avaient fait 10 morts : 6 à la frontière libanaise et 4 dans le Golan syrien.

La plus grande manifestation est prévue pour le 30 mars et quelque 500.000 personnes devront participer à ce défilé organisé par près de 700 ONG venues de 64 pays.

Selon les organisateurs, l'objectif de cette marche est de "protester contre la judaïsation de la ville sainte". Des protestations auront lieu aussi devant les ambassades israéliennes en Europe notamment.

Les réseaux sociaux sont très largement utilisé pour regrouper les foules, mais les organisateurs ont affirmé qu'il s’agira d’une "manifestation non violente".