AU MAROC: Sous l’effet de l’alcool, il tue son ami
Un malentendu entre Samir et Najib a dégénéré en un crime mortel dont le second a été victime. Samir a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle.
De petite taille, Samir se tenait au box des accusés. Il semblait perturbé devant les magistrats de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca. À chaque fois, il tournait son visage vers l’assistance comme s’il cherchait quelqu’un. En fait, sa mère et son frère aîné étaient parmi l’assistance. «Ton nom est Samir…, né en 1985 à Casablanca, sans profession, demeurant à… », lui rappelait le président de la Cour qui consultait les documents du procès-verbal. Samir ne répondait que par un «oui» sans ajouter un autre mot. «Tu es accusé de coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner… », lui a affirmé le président de la Cour. Samir a gardé le silence tout en fixant le président de la Cour qui semblait encore lire le contenu du procès-verbal. «Racontes à la Cour les faits du crime… » lui a demandé le président. Samir gardait toujours le silence au point que le juge lui a expliqué : «C’est dans ton intérêt de nous raconter toute l’histoire…». Et comme si la langue de Samir s’était déliée. Il a commencé son histoire en disant : «Je n’avais pas l’intention de le tuer…». «La Cour sait que tu n’avais pas l’intention de le tuer… », lui a répondu le président de la Cour. Ce benjamin d’une fratrie de deux jeunes hommes était un enfant gâté par ses parents au point qu’ils ne pouvaient pas lui refuser quoi que se soit. De même, quand il a quitté définitivement l’école alors qu’il n’était qu’en huitième année d’enseignement fondamental, ils ont continué à le gâter comme un véritable bébé. Personne ne pouvait lui dire non. Quand il restait en compagnie de ses amis du quartier jusqu’à une heure tardive, ni ses parents ni son frère aîné ne pouvaient lui demander de rentrer à la maison. De même lorsqu’il a commencé à fumer des cigarettes et à s’enivrer, personne n’avait osé lui le conseiller de ne pas les consommer. Et ses parents étaient obligés de lui remettre de l’argent pour satisfaire ses besoins. Sinon, c’était le scandale. Bref, Samir était devenu très agressif et cruel. Une cruauté qui l’a poussé à commettre l’irréparable. Comment ?
Samir était en compagnie de ses deux amis, Najib et Khaled. Ils avaient le même âge que lui et étaient sans profession. En principe, ils ne se ressemblaient que pour s’enivrer et racoler les filles. Dans un coin de la ruelle, ils s’enivraient, bavardaient, rigolaient et chantaient. Tout d’un coup, Khaled est parti pour laisser derrière lui Samir et Najib. Ils ont continué à picoler jusqu’au moment où Samir a reproché à Najib d’avoir racoler sa petite amie. Najib lui a répondu : «Je l’ai connue avant toi». Une réponse qui a mis Samir hors de lui. Perdant ses nerfs, Najib a injurié Samir. Sous l’effet de l’alcool, ce dernier lui a donné un coup de poing. Impatiemment, Najib l’a renversé en le poussant violemment. Et Samir a brandi un couteau qu’il cachait sous ses vêtements. Avec un seul coup au niveau de la poitrine, Najib est passé de la vie à trépas. Un acte qui lui a coûté quinze ans de réclusion criminelle.
De petite taille, Samir se tenait au box des accusés. Il semblait perturbé devant les magistrats de la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca. À chaque fois, il tournait son visage vers l’assistance comme s’il cherchait quelqu’un. En fait, sa mère et son frère aîné étaient parmi l’assistance. «Ton nom est Samir…, né en 1985 à Casablanca, sans profession, demeurant à… », lui rappelait le président de la Cour qui consultait les documents du procès-verbal. Samir ne répondait que par un «oui» sans ajouter un autre mot. «Tu es accusé de coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner… », lui a affirmé le président de la Cour. Samir a gardé le silence tout en fixant le président de la Cour qui semblait encore lire le contenu du procès-verbal. «Racontes à la Cour les faits du crime… » lui a demandé le président. Samir gardait toujours le silence au point que le juge lui a expliqué : «C’est dans ton intérêt de nous raconter toute l’histoire…». Et comme si la langue de Samir s’était déliée. Il a commencé son histoire en disant : «Je n’avais pas l’intention de le tuer…». «La Cour sait que tu n’avais pas l’intention de le tuer… », lui a répondu le président de la Cour. Ce benjamin d’une fratrie de deux jeunes hommes était un enfant gâté par ses parents au point qu’ils ne pouvaient pas lui refuser quoi que se soit. De même, quand il a quitté définitivement l’école alors qu’il n’était qu’en huitième année d’enseignement fondamental, ils ont continué à le gâter comme un véritable bébé. Personne ne pouvait lui dire non. Quand il restait en compagnie de ses amis du quartier jusqu’à une heure tardive, ni ses parents ni son frère aîné ne pouvaient lui demander de rentrer à la maison. De même lorsqu’il a commencé à fumer des cigarettes et à s’enivrer, personne n’avait osé lui le conseiller de ne pas les consommer. Et ses parents étaient obligés de lui remettre de l’argent pour satisfaire ses besoins. Sinon, c’était le scandale. Bref, Samir était devenu très agressif et cruel. Une cruauté qui l’a poussé à commettre l’irréparable. Comment ?
Samir était en compagnie de ses deux amis, Najib et Khaled. Ils avaient le même âge que lui et étaient sans profession. En principe, ils ne se ressemblaient que pour s’enivrer et racoler les filles. Dans un coin de la ruelle, ils s’enivraient, bavardaient, rigolaient et chantaient. Tout d’un coup, Khaled est parti pour laisser derrière lui Samir et Najib. Ils ont continué à picoler jusqu’au moment où Samir a reproché à Najib d’avoir racoler sa petite amie. Najib lui a répondu : «Je l’ai connue avant toi». Une réponse qui a mis Samir hors de lui. Perdant ses nerfs, Najib a injurié Samir. Sous l’effet de l’alcool, ce dernier lui a donné un coup de poing. Impatiemment, Najib l’a renversé en le poussant violemment. Et Samir a brandi un couteau qu’il cachait sous ses vêtements. Avec un seul coup au niveau de la poitrine, Najib est passé de la vie à trépas. Un acte qui lui a coûté quinze ans de réclusion criminelle.
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