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Aux Etats-Unis, un hacker sur quatre collabore avec le FBI

Une enquête du Guardian révèle que le FBI s’est constitué une armée d’informateurs parmi la communauté des hackers en usant de la menace de longues peines de prison.

Des hackers transformés en indics qui rencardent le FBI sur les activités de leurs congénères. Un scénario cauchemardesque qui est devenu une réalité aux États-Unis. Le Guardian a mené une enquête qui démontre qu’un hacker sur quatre renseigne le FBI.
Pour recruter des informateurs au cœur de cette communauté, le bureau fédéral a tout simplement recours à la menace de longues peines de prison. Le Guardian cite la revue trimestrielle 2600: The Hacker Quarterly qui corrobore l’information et souligne que l’inexpérience des hackers en matière judiciaire explique qu’ils sont facilement intimidables.
L’article donne l’exemple de forums où s’échangent des données personnelles volées et des informations bancaires qui sont gérés par des hackers ayant retourné leur veste. Du coup, une certaine paranoïa s’est installée.

Un ancien porte-parole du groupe Anonymous affirme que le FBI est « toujours là. Ils surveillent en permanence les chatrooms ».

Cela n’a en tout cas pas dissuadé le groupe de hackers LulzSec, auteur de récentes attaques contre Sony Pictures, de s’en prendre au site InfragardAtlanta.org affilié au FBI.
En conclusion l’article évoque le nom d’Adrian Lemo, le hacker auquel s’était confié Bradley Manning, suspecté d’avoir transmis les milliers de documents confidentiels américains à Wikileaks.
Ce dernier, laisse entendre « The Guardian », fait assurément partie des « un sur quatre …»


09/06/2011
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