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Le Parlement bahreïni compte discuter, le 27 Octobre,  un  projet de loi interdisant tout contact avec l’entité sioniste, y compris les visites dans ce pays ou des liens de toute nature avec elle.
 
 
Le projet de loi comporte cinq articles, dont l'article IV relatif aux sanctions en violation des dispositions de la présente loi, y compris l'emprisonnement pour une durée de cinq ans, ce qui a irrité le gouvernement, estimant qu’une pareille loi  «interfère avec les pouvoirs et les responsabilités du ministère des Affaires étrangères en tant que partie exécutante de la politique étrangère du  Bahreïn définie par la Constitution du Royaume de Bahreïn ».
 
Il est à noter que le Prince héritier du Bahreïn Salman bin Hamad Al Khalifa, a appelé à Octobre  dernier, les dirigeants arabes à communiquer avec les Israéliens à travers les médias pour faciliter les efforts de paix au Proche-Orient. Le prince Salman  a accusé les pays arabes de ne pas faire assez pour établir un contact direct avec le peuple d'Israël et exprimer ainsi  le désir des Arabes.
Rappelons que le Prince héritier de Bahreïn a rencontré des responsables israéliens lors du Forum économique mondial en 2000 et 2003.
Mais encore, le ministre des Affaires étrangères bahreini, Cheikh Khalid bin Ahmed s’était réuni avec son homologue israélienne, Tzipi Livni, en 2007 à l'Organisation des Nations Unies.
Et suivie »par le Ministère des Affaires étrangères, des fonctions de ces derniers, et d'autres, dans le cadre de la branche exécutive, le cadre politique établi par le Conseil des ministres, le tout dans le cadre des dispositions constitutionnelles et juridiques pertinents».
Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères a souligné que «le Royaume de Bahreïn a réitéré plus d'une fois sa position de principe à savoir qu'il n'y aurait aucune forme de normalisation avec Israël qu’après la libération des territoires arabes occupés et la création d'un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale».