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Les dépêches en provenance de Bahreïn révèlent que les forces de sécurité continuent de violer la Convention de Genève en torturant les protestataires qui participent aux manifestations. Pour la deuxième fois consécutive, au cours de la semaine dernière, les forces de sécurité ont attaqué une école de filles dans le Nord du pays, dans le droit fil de la répression de la révolution populaire, d’après le reporter , depuis Bahreïn qui avait déjà fait part de l’arrestation de plus de 35 médecins par les policiers. Ces médecins dont on ignore le sort qui leur a été réservé, ni l'endroit où ils sont détenus avaient, en effet, été arrêtés pour s’être occupés de manifestants blessés abandonnés dans les rues. Les forces de sécurité bahreïnies ont bloqué toutes les entrées des hôpitaux pour empêcher les blessés de consulter les médecins, bien que la Convention de Genève insiste sur le traitement des blessés par les médecins lors de heurts ou affrontements.