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PRAGUE (Reuters) - Silvio Berlusconi est furieux contre les journalistes italiens, à qui il a envie de dire "allez au diable!" parce qu'ils le présentent comme un gaffeur à chacun de ses déplacements à l'étranger.

Ce coup de colère du chef du gouvernement italien, samedi soir à Prague en marge du sommet UE-USA, faisait suite à plusieurs articles sur son comportement, jeudi, pendant le G20 de Londres et lors du sommet de l'Otan en fin de semaine.

"Ce qui m'agace vraiment, c'est que la presse italienne me boycotte. On a envie de dire 'allez au diable!'", a-t-il déclaré à des journalistes dans la capitale tchèque.

Dénonçant la "calomnie" et la "désinformation", il a ajouté qu'il était tenté de répondre à de tels agissements par des mesures "fermes et directes".

La presse italienne a fait ses choux gras de la remarque agacée faite par la reine Elizabeth II à l'encontre du dirigeant italien lors de la "photo de famille" du G20, mercredi, à Londres.

Selon des agences de presse italiennes, la souveraine n'a pas apprécié le tapage du Cavaliere qui, placé au dernier rang du groupe, tentait d'attirer l'attention de Barack Obama.

Samedi, Silvio Berlusconi a par ailleurs raté le début des cérémonies du sommet de l'Otan et le passage symbolique d'une rive à l'autre du Rhin, car il s'entretenait au téléphone avec le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.