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Arrivé en février 2008, Guillaume Pépy entend poursuivre l’action d’Anne-Marie Idrac, qui l’a précédé à la tête de l’entreprise ferroviaire, en faveur des quartiers dits “sensibles”. Depuis avril 2006, la SNCF organise en effet des forums de l’emploi pour promouvoir l’égalité des chances face à l’emploi. Guillaume Pépy semble vouloir aller plus loin, car la SNCF doit être, selon lui, à l’image de ses voyageurs. Et parmi ses voyageurs, on compte des femmes voilées.

Extrait (retranscription) de l’échange entre Daniel Schick et Guillaume Pépy, lors de l’émission ” L’été, c’est Schick !” du 30 juillet 2008.

Daniel Schick : « Une femme musulmane voilée qui veut délivrer des billets, elle pourra le faire en France comme on peut le faire en Angleterre ou ça ne va pas avec vos principes ?” »

Guillaume Pépy : « Moi, je ne connais pas d’histoires, de problèmes là-dessus. Tout simplement parce que la SNCF est à l’image de ses voyageurs. Quand on est en Seine-Saint-Denis, quand on est à Argenteuil, quand on est à Villeneuve-la-Garenne, il faut que la SCNF ressemble aux voyageurs qu’elles transportent.
[…]
On veut que la SNCF ressemble à ses clients. Et c’est vrai qu’on avait un problème. Il n’y avait pas beaucoup de personnes issues des quartiers difficiles, parce que les gens dans les quartiers difficiles, ils se disent une entreprise comme la SNCF technique, publique : “Jamais je ne vais y arriver”. »