Bougrab perd en diffamation contre le Canard enchaîné
La secrétaire d'Etat à la Jeunesse Jeannette Bougrab, a perdu vendredi le procès en diffamation qu'elle avait engagé contre le Canard enchaîné qui avait affirmé qu'elle avait fait doubler son salaire en arrivant à la présidence de la Halde.
La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a jugé que l'enquête du Canard était "sérieuse" et reconnu que "la fixation par la Halde même de la rémunération de sa présidente était surprenante". Pour le tribunal, "le chiffre livré par le Canard enchaîné à ses lecteurs" est "tout sauf fantaisiste".
Le tribunal correctionnel de Paris a en conséquence relaxé l'hebdomadaire satirique et débouté l'ancienne présidente de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).
Le 23 juin 2010, le Canard enchaîné avait écrit que la nouvelle présidente de la Halde avait fait voter par le collège de l'instance de lutte contre les discriminations une délibération visant à plus que doubler son indemnité mensuelle qui passait de 6.900 à quelque 14.000 euros.
L'information avait été démentie par l'intéressée qui avait porté plainte en diffamation.
Mme Bougrab, qui a quitté ses fonctions à la Halde pour le poste de secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et de la Vie associative, l'avait répété à l'audience: "Je n'ai à aucun moment augmenté le traitement qui était le mien."
Elle avait alors expliqué qu'en arrivant à la Halde, elle avait souhaité, à la différence de ses prédécesseurs, ne conserver aucune autre fonction en dehors de cette mission. Maître des requêtes au Conseil d'Etat, elle s'était fait mettre en détachement de la fonction publique.
Il avait donc fallu créer le poste salarié de "président de la Halde", qui n'existait pas jusqu'alors, lors d'une délibération adoptée par le collège de la Halde, qui selon Mme Bougrab, a calqué sa rémunération sur celle de son prédécesseur, l'ancien président de Renault Louis Schweitzer.
La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a jugé que l'enquête du Canard était "sérieuse" et reconnu que "la fixation par la Halde même de la rémunération de sa présidente était surprenante". Pour le tribunal, "le chiffre livré par le Canard enchaîné à ses lecteurs" est "tout sauf fantaisiste".
Le tribunal correctionnel de Paris a en conséquence relaxé l'hebdomadaire satirique et débouté l'ancienne présidente de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde).
Le 23 juin 2010, le Canard enchaîné avait écrit que la nouvelle présidente de la Halde avait fait voter par le collège de l'instance de lutte contre les discriminations une délibération visant à plus que doubler son indemnité mensuelle qui passait de 6.900 à quelque 14.000 euros.
L'information avait été démentie par l'intéressée qui avait porté plainte en diffamation.
Mme Bougrab, qui a quitté ses fonctions à la Halde pour le poste de secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et de la Vie associative, l'avait répété à l'audience: "Je n'ai à aucun moment augmenté le traitement qui était le mien."
Elle avait alors expliqué qu'en arrivant à la Halde, elle avait souhaité, à la différence de ses prédécesseurs, ne conserver aucune autre fonction en dehors de cette mission. Maître des requêtes au Conseil d'Etat, elle s'était fait mettre en détachement de la fonction publique.
Il avait donc fallu créer le poste salarié de "président de la Halde", qui n'existait pas jusqu'alors, lors d'une délibération adoptée par le collège de la Halde, qui selon Mme Bougrab, a calqué sa rémunération sur celle de son prédécesseur, l'ancien président de Renault Louis Schweitzer.
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