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CHARLOT REFUSE DE RENCONTRER L AUTRE CHARLOT : Brown refuse de rencontrer Sarkozy

Brown refuse de rencontrer Sarkozy

Le 10 Downing Street a annoncé que l’idée d’une réunion entre le président français, Nicolas Sarkozy et du Premier ministre britannique Gordon Brown a été abandonnée, car le cabinet n’est pas en état de changer l’agenda des visites et entretiens du Premier ministre et fixer un rendez-vous avec le Président français.

Sarkozy entendait en effet se rendre à Londres, avec l’ancien ministre de l’Agriculteur, Michel Barnier, désigné récemment commissaire de l’UE pour les affaires du Marché intérieur. C’est en effet la désignation de Barnier à ce poste qui a provoqué la polémique entre Londres et Paris. N’oublions pas que Sarkozy a dit, réagissant à la désignation d’un Français à ce poste, que la Grande-Bretagne est le grand perdant du jeu. Le Président français avait dit que la désignation du Français, Michel Barnier signifie la fin du modèle anglo-saxon du contrôle des marchés financiers. Aussitôt, le marché financier britannique a, vivement, réagi aux déclarations de Sarkozy et durci le ton contre le Premier ministre Gordon Brown qui a échoué de soutenir un candidat britannique pour ce poste clé à l’UE. En effet, la France estime que le modèle anglo-saxon manque des mesures de contrôle et qu'il fait débrider les marchés financiers. Le modèle français se ressemble un peu à celui de l’Allemagne qui juge nécessaire un certain contrôle du gouvernement sur les affaires des marchés financiers. Sarkozy a considéré la victoire de Michel Barnier comme une victoire pour le modèle français et un échec pour le modèle britannique, autrement dit le modèle anglo-saxon.



Les responsables britanniques ont exprimé leur protestation contre la prise de position du Président français et annoncé qu’ils ne permettaient pas que le statut de Londres, plus important centre et marché financier du monde, après New York, soit affaibli. Entre temps, le Commissaire européen pour les affaires des marchés intérieurs, Michel Barnier a essayé d'apaiser les esprits à Londres et à Paris, en disant qu’il n’y avait aucune raison pour un tel tapage. « Les règles du jeu sont clairs » et il travaille, d’après ces mêmes règles, avec toutes les parties. Barnier s’est présenté comme un homme pragmatique qui ne suit pas une idéologie particulière. Il est vrai que le porte-parole de Brown a démenti toute tension dans les relations entre la France et la Grande-Bretagne. Or, lorsque Nicolas Sarkozy a annoncé son souhait de rencontrer Gordon Brown pour rassurer les autorités britanniques, le Premier ministre s'est déclaré si débordé par un agenda rempli qu'il ne pouvait pas rencontre le président français.



06/12/2009
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