Cheb Mami : son ex compagne violentée donne un terrible témoignage...
Camille, l'ancienne compagne de Cheb Mami abusée et violentée à l'été 2005 brise le silence à quelques semaines de l'ouverture du procès du chanteur, le 2 juillet prochain à Bobigny.
La star du raï âgée de 42 ans est accusée d'avoir orchestré les violences faites à la jeune femme pour la forcer à avorter de l'enfant qu'elle attendait de lui en août 2005. Réfugié en Algérie où il vit cloîtré dans sa villa alors qu'il était placé en contrôle judiciaire et interdit de quitter le territoire français (il s'est enfui), Cheb Mami risque gros, très gros. D'ailleurs, il est actuellement sous le coup d'un mandat d'arrêt international. S'il quitte son pays d'origine où il aurait investi dans l'immobilier et les commerces, il peut être arrêté à tout moment. Dans cette affaire, trois proches de Mami, son manager, Michel Le Corre (alias Michel Levy), son homme de main, Abdelkader Lallali, et son directeur artistique, Hichem Lazaar, seront également assis sur le banc des accusés.
Pour "rétablir la vérité", Camille, 44 ans, une journaliste-photographe, spécialiste du Raï, se confie pour la première fois, dans les colonnes du Parisien de ce jour.
Après que leurs relations sont devenues intimes après des mois de liaison, le chanteur lui aurait lancé "si tu es enceinte, tu avortes". "Je lui ai répondu qu'il n'en était pas question", dit-elle. "Quand je lui ai annoncé ma grossesse au téléphone, il était comme un fou. Il me disait 'non, non, c'est pas possible'. 'Ne me pousse pas à faire des choses qui pourraient m'envoyer en prison et ruiner ma carrière'", poursuit-elle.
Après les faits (pour tous les détails de cette terrible histoire d'avortement forcé, lire ici) , la mère avoue qu'elle a longuement hésité à porter plainte pensant que l'artiste avait été berné par ses amis."Un avocat m'a déconseillé de porter plainte et m'a incitée à réclamer un dédommagement. J'ai informé Michel Le Corre que je me contenterais de 30 000 euros si Cheb Mami s'excusait et s'engager à me laisser tranquille". "Michel m'a donné un chèque de 5 000 euros mais Cheb Mami ne s'est jamais aquitté de la somme que je réclamais"
"Je voulais que ça finisse, j'avais peur. A cette époque, je recevais sans cesse des coups de fils anonymes. Michel Levy et la secrétaire de Cheb Mami m'ont conseillé de me cacher avec ma fille. 'Il a pété les plombs', m'a dit Lévy, il est prêt à la faire enlever".
Chanceuse dans son malheur, Camille reçoit un coup de fil de son ex alors qu'elle est dans un commissariat en train de porte plainte. Un policier devient témoin de la conversation - et l'enregistre, une pièce à conviction incroyable - au cours de laquelle Cheb Mami s'est exclamé : "C'est pas possible que ça ait raté. J'étais là, le sang je l'ai vu". "J'irai témoigner pour vous au procès", lui dit le policier.
Malgré tout, Camille reste ouverte et même si elle avoue ne pas avoir dit à sa fille de trois ans qui est "le portrait craché de de son père", qui était son père. Elle confesse même : "Si Cheb Mami souhaite la voir un jour, je m'y opposerais pas. Je veux que ma fille sache qu'elle est un bébé de l'amour".
Rendez-vous le 2 juillet pour le procès.
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