Le comité de soutien à Nafissatou Diallo tient à exprimer sa stupéfaction de voir la presse française donner un écho triomphal et spectaculaire au retour en France d’un Dominique Strauss-Kahn dont beaucoup de journalistes affirment qu’il serait « blanchi » et lavé de tout soupçon. Cette manière de présenter un homme qui est toujours sous le coup de deux accusations de viol et qui tire gloire, avec le soutien de sa propre épouse, de son immoralité, est une mauvaise nouvelle pour toutes les femmes et particulièrement pour toutes les Françaises.
Le comité de soutien à Nafissatou Diallo tient à rappeler que, contrairement à ce qu’affirment certains commentateurs, le refus des magistrats américains, MM. Vance et Obus, de poursuivre M. Strauss-Kahn, ne signifie nullement que l’accusé ait été déclaré non coupable des graves accusations portées contre lui par Mme Diallo, mais seulement qu’un homme riche et puissant, qui bénéficiait de soutiens jusque dans l’entourage du procureur, a obtenu à New York un traitement de faveur, c'est-à-dire un déni de justice.
Le comité de soutien à Nafissatou Diallo rappelle que le volet judiciaire américain n’est pas clos pour autant puisque M. Strauss-Kahn est sous le coup d’une accusation de viol devant une juridiction civile et qu’il peut parfaitement, tôt ou tard, être reconnu coupable par la justice américaine. Si tel état le cas, le fait qu’il ait pu échapper à toute sanction pénale apparaîtrait comme un grave dysfonctionnement du système judiciaire américain.
Le comité de soutien à Nafissatou Diallo rappelle également que M. Strauss-Kahn est sous le coup d’une accusation de viol portée par Mlle Tristane Banon devant la justice française. Il forme des vœux pour que cette plainte ne soit pas traitée à Paris comme elle a été traitée à New York et tient à apporter tout son soutien à la victime présumée, Mlle Tristane Banon, et à sa mère, Madame Anne Mansouret, dont la voix est l’une des rares qui soient audibles en France pour dénoncer l’attitude odieuse et arrogante de M. Strauss-Kahn.
Le comité de soutien à Nafissatou Diallo rappelle de même qu’une plainte contre X a été déposée en France par Mme Diallo pour subornation de témoin et qu’il n’est pas exclu que M. Strauss-Kahn soit entendu dans le cadre de cette troisième affaire.
Le comité de soutien à Nafissatou Diallo tient à faire savoir aux politiques, et en particulier aux membres du parti socialiste, qui ont apporté un soutien honteux à un homme qui n’était pas lavé de graves accusations de viol et de crimes sexuels, que cette attitude, opportuniste, scandaleuse, peut être même dans certains cas raciste, laissera des traces et que, le moment venu, il appellera les électeurs à s’en souvenir et à en tirer les conséquences appropriées.
Le comité de soutien à Nafissatou Diallo regrette que la presse française ait généralement fait mine d’ignorer qu’un comité de soutien à la victime présumée, fort de plus de 2500 membres, existe depuis le mois de mai 2011 et qu’elle ait au contraire donné systématiquement la parole à un prétendu comité de soutien à l’accusé, encadré par des militants du PS et des responsables d’associations subventionnées par la mairie de Sarcelles, un prétendu comité dont plus de la moitié des membres au moins refusent qu’on publie leur nom. Cette attitude qui, fort heureusement, n’est pas le fait de tous les journalistes, démontre le malaise qui règne aujourd’hui en France, un pays où l’information honnête et objective cède trop souvent le pas à la propagande des puissants.
Pour le comité de soutien, Claude Ribbe le 4 septembre 2011
Communiqué du comité de soutien à Nafissatou Diallo
Dimanche 4 Septembre 2011
Comité de soutien à Nafissatou Diallo
NE BAISSEZ PAS LES BRAS ! REJOIGNEZ LE COMITE DE SOUTIEN A NAFISSATOU DIALLO
Le Français Dominique Strauss-Kahn, ex-directeur général du Fonds monétaire international, riche, puissant, célèbre, boursouflé d’arrogance et de vanité, est accusé d’avoir essaye de violer et d'avoir soumis, contre sa volonté, à des actes sexuels, une femme de chambre, une immigrée africaine musulmane sans histoires travaillant dur à New York.
Parce que l’ambitieux Dominique Strauss-Kahn - autoproclamé futur président de la République française - se dit de gauche, parce qu’il était le favori du parti socialiste français à l’élection de 2012, une partie de la classe dirigeante française, sous le choc, s’est empressée de nier les faits, révélant ainsi son racisme, son sexisme, son islamophobie et son mépris total pour les plus humbles.
Au nom de la présomption d’innocence, l’accusé est devenu victime et la victime présumée a été immédiatement désignée par les médiocres «élites», expertes en désinformation, qui occupent le terrain médiatique en France, comme coupable d’avoir participé à un prétendu «complot». Le viol est devenu un «troussage de domestique».
Il a été minimisé parce qu’il n’y avait « pas mort d’homme ». On a plaint l’agresseur présumé pour sa «fragilité». Enfin, la mise en accusation du violeur présumé a même été présentée comme une «nouvelle affaire Dreyfus».
Les témoins de moralité de Dominique Strauss-Kahn sont les mêmes que ceux qui apportaient naguère leur soutien aux racistes Georges Frèche et Pascal Sevran. Pourtant Dominique Strauss-Kahn, que ses amis présentent comme un «séducteur», n’a certainement jamais séduit que des proies faciles.
Il est plutôt connu pour n’être qu’un obsédé sexuel notoire et avoir harcelé maintes et maintes femmes, y compris à Sarcelles, avec un certain goût pour la «diversité».
Cette attitude misérable, qui rappelle plus volontiers Pervers Pépère que Don Juan, donne une image déplorable de la France, dont Strauss-Kahn ambitionnait d’être le représentant suprême.
Pour exprimer ma condamnation du racisme, du sexisme et de l’islamophobie, pour montrer qu’au pays des droits de l’homme, il ne suffit pas d’être milliardaire et de se dire de gauche pour avoir toujours raison et être au-dessus des lois, pour protester contre l'impunité systématique dont bénéficient en France ceux qui s'en prennent à des Africains ou à des Afro-descendants, je rejoins le comité de soutien à Nafissatou Diallo, dite "Ophélia", victime présumée de Dominique Strauss-Kahn, accusé de tentative de viol, d'actes sexuels non consentis sur un tiers et de séquestration.
Le Français Dominique Strauss-Kahn, ex-directeur général du Fonds monétaire international, riche, puissant, célèbre, boursouflé d’arrogance et de vanité, est accusé d’avoir essaye de violer et d'avoir soumis, contre sa volonté, à des actes sexuels, une femme de chambre, une immigrée africaine musulmane sans histoires travaillant dur à New York.
Parce que l’ambitieux Dominique Strauss-Kahn - autoproclamé futur président de la République française - se dit de gauche, parce qu’il était le favori du parti socialiste français à l’élection de 2012, une partie de la classe dirigeante française, sous le choc, s’est empressée de nier les faits, révélant ainsi son racisme, son sexisme, son islamophobie et son mépris total pour les plus humbles.
Au nom de la présomption d’innocence, l’accusé est devenu victime et la victime présumée a été immédiatement désignée par les médiocres «élites», expertes en désinformation, qui occupent le terrain médiatique en France, comme coupable d’avoir participé à un prétendu «complot». Le viol est devenu un «troussage de domestique».
Il a été minimisé parce qu’il n’y avait « pas mort d’homme ». On a plaint l’agresseur présumé pour sa «fragilité». Enfin, la mise en accusation du violeur présumé a même été présentée comme une «nouvelle affaire Dreyfus».
Les témoins de moralité de Dominique Strauss-Kahn sont les mêmes que ceux qui apportaient naguère leur soutien aux racistes Georges Frèche et Pascal Sevran. Pourtant Dominique Strauss-Kahn, que ses amis présentent comme un «séducteur», n’a certainement jamais séduit que des proies faciles.
Il est plutôt connu pour n’être qu’un obsédé sexuel notoire et avoir harcelé maintes et maintes femmes, y compris à Sarcelles, avec un certain goût pour la «diversité».
Cette attitude misérable, qui rappelle plus volontiers Pervers Pépère que Don Juan, donne une image déplorable de la France, dont Strauss-Kahn ambitionnait d’être le représentant suprême.
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