Coran profané: la police tire sur des manifestants à Kaboul, des blessés
Au moins trois Afghans ont été blessés à Kaboul, lorsque la police a tiré sur des manifestants, protestant pour la 2e journée d'affilée contre la destruction d'un exemplaire du Coran, qui aurait été commise par des soldats étrangers, selon les autorités et des témoins.
Les affrontements ont commencé lorsque la police a tenté d'empêcher quelque 300 étudiants, des hommes pour la plupart, de défiler vers le parlement afghan, situé à quelques kilomètres du lieu de l'incident, a indiqué le chef des enquêtes criminelles de la capitale afghane, Sayed Abdul Ghafar Sayedzada.
Sayedzada a nié que la police ait ouvert le feu sur la foule, affirmant que ses hommes n'avaient que tiré en l'air et également utilisé des canons à eau.
Mais un médecin du service des urgences de l'hôpital Ibn Sina a indiqué qu'au moins trois hommes blessés par balle avaient été admis dans la matinée.
Plus de 15 policiers ont également été blessés lors d'affrontements avec les manifestants en colère, a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Zemaraï Bashary.
Une manifestation s'était déjà tenue dimanche à Kaboul pour les mêmes raisons. Les manifestants avaient brûlé une effigie du président américain Barack Obama et un drapeau américain, et là aussi attaqué la police. Les policiers avaient tiré en l'air pour disperser la foule.
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