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17/06/2010 De pire en pis, les relations entre Ankara et Tel Aviv poursuivent leur chute vertigineuse. Même le domaine militaire, pourtant très sensible, ne semble pas du tout épargné.
 
Selon le quotidien turc Today Zamane, le gouvernement turc a décidé d'annuler 16 accords militaires dont le montant s'élève à des dizaines de milliards de dollars.
 
L'annulation concerne entre autre la livraison de 1000 chars mirkavas de la troisième génération dont le prix est de l'ordre de 5 milliards de dollars.
Sont également menacés les plans de modernisation de chars turcs de type " Kayssari", du montant de 50 millions de dollars, ceux de 54 avions de combats de type Fantômes, dont le cout aurait dû s'élever à 635 millions de dollars, et ceux d'autres avions pour le prix de 75 millions de $.
 
Sont aussi compromises une transaction d'un milliard et demi de $ pour l'obtention de missiles, ainsi qu'une autre transaction en fonction de laquelle des chars turcs auraient dû être modernisés contre 575 millions de $.
Un projet commun pour développer des missiles air-air de type Popeye de 500 millions de $ et un autre pour fabriquer les missiles Dalila, de 150 millions de $ sont également menacés.
 
La Turquie a de plus gelé les plans de coopérations turco-israéliens conçus dans le cadre de " la guerre contre le terrorisme", ainsi que les sessions des aviateurs turcs en Israël et des manœuvres communes entre les armées des deux parties.
 
 
Durant la session gouvernementale qui a duré six heures, il fut convenu de présenter des prescriptions aux sociétés turques, notamment à des sociétés sécuritaires gouvernementales, en vue de geler ou de suspendre des accords avec les Israéliens. Tout en leur laissant la liberté de faire leur choix.
 
 
Diplomatique, puis militaire, la crise entre la Turquie et l'entité sioniste risque de --- dans le secteur économique. Le ministre turc du commerce a mis Israël en garde contre tout embargo imposé sur les marchandises turques, menaçant de riposter à toute mesure prise dans ce sens. Des bruits avaient auparavant couru que des sociétés israéliennes ont décidé de boycotter ces marchandises.