Des responsables de l’UE s’attendent à un grave problème pour les banques » ou… pas de fumée sans feu
Telle est une confidence faite récemment à la rédaction de LIESI. Selon une source de LIESI à Bruxelles et très bien introduite, il y a de la panique dans l’air pour les prochains mois. Cela explique pourquoi l’UE annonce que les banques européennes pourraient à l’avenir se voir sanctionner en cas de trop grande prise de risque et être soumises à des règles plus exigeantes en matière de fonds propres, officiellement, « pour éviter une nouvelle crise financière semblable à celle de 2008 ». Cette crise de 2008 a coûté la bagatelle de 1000 milliards d’euros aux banques du vieux continent. Sachant que les choses ne vont absolument pas s’arranger, la Commission européenne a annoncé une série de propositions, dont la plus attendue était la transposition en droit européen des règles de « Bâle III ». Cette réglementation, définie en 2010 par un comité de banquiers centraux et de régulateurs, doit être mise en place par toutes les grandes économies industrialisées et émergentes du G20, graduellement à partir de 2013. Mais Bruxelles a décidé d’aller plus loin. La Commission souhaite renforcer le rôle des superviseurs européens du secteur financier, créés début 2011, et leur permettre de sanctionner les établissements prenant de trop grands risques. A titre d’exemple, ils pourraient imposer aux banques de limiter leur distribution de crédit s’il y avait des risques de bulle. Ces autorités, qui ont un rôle de surveillance, pourront également infliger des amendes correspondant à 10% du chiffre d’affaires annuel d’une banque qui ne respecterait pas les nouvelles exigences européennes ou bien suspendre temporairement l’activité de certains membres de leurs conseils d’administration. Objectif: se montrer dissuasif et créer une sorte de « code de la route », selon les termes du commissaire aux Services financiers, Michel Barnier.
La Commission vient en effet de présenter son nouveau projet de directive sur les fonds propres des banques, qui contraignent celles-ci à mettre en réserve des fonds propres représentant 7% du montant des prêts qu’elles accordent à leurs clients. Jusqu’à présent, le taux était de 2%. Pour ce, les établissements devront mettre en réserve une partie de leurs bénéfices ou procéder à des augmentations de capital. Environ 460 milliards d’euros de capital devront être levés sur les marchés financiers d’ici 2019, date à laquelle Bâle III devra être totalement mis en place, a indiqué Michel Barnier.
Face à un paysage protéiforme avec plus de 8200 banques sur le continent, la Commission prévoit des « dérogations » et laissera le soin aux superviseurs nationaux, comme l’Autorité de contrôle prudentiel en France, de gérer certaines questions, comme le risque immobilier. Les autorités de régulation nationales pourront également exiger de certains établissements un niveau de fonds propres plus élevé, si elles le jugent nécessaire.
Inutile de commenter tout cela. Il va être de plus en plus difficile de trouver du crédit auprès des banques, ce qui est déjà le cas. En outre, les marchés financiers à partir de 2012 et peut-être même avant auront bien de la peine à trouver des gogos souscrivant à leurs augmentations de capital. Les gérants de fonds sont également confrontés à des décollectes massives depuis quelques semaines. On fait silence sur ce point, mais quand les gens reviendront de vacances et comprendront, espérons-le, il y aura une volonté de liquider ce qu’ils ont en banque. La confiance dans ce SYSTEME va s’étioler au fil du temps et c’est ce qui justifie le commentaire de notre ami Trader Noé.
La Commission vient en effet de présenter son nouveau projet de directive sur les fonds propres des banques, qui contraignent celles-ci à mettre en réserve des fonds propres représentant 7% du montant des prêts qu’elles accordent à leurs clients. Jusqu’à présent, le taux était de 2%. Pour ce, les établissements devront mettre en réserve une partie de leurs bénéfices ou procéder à des augmentations de capital. Environ 460 milliards d’euros de capital devront être levés sur les marchés financiers d’ici 2019, date à laquelle Bâle III devra être totalement mis en place, a indiqué Michel Barnier.
Face à un paysage protéiforme avec plus de 8200 banques sur le continent, la Commission prévoit des « dérogations » et laissera le soin aux superviseurs nationaux, comme l’Autorité de contrôle prudentiel en France, de gérer certaines questions, comme le risque immobilier. Les autorités de régulation nationales pourront également exiger de certains établissements un niveau de fonds propres plus élevé, si elles le jugent nécessaire.
Inutile de commenter tout cela. Il va être de plus en plus difficile de trouver du crédit auprès des banques, ce qui est déjà le cas. En outre, les marchés financiers à partir de 2012 et peut-être même avant auront bien de la peine à trouver des gogos souscrivant à leurs augmentations de capital. Les gérants de fonds sont également confrontés à des décollectes massives depuis quelques semaines. On fait silence sur ce point, mais quand les gens reviendront de vacances et comprendront, espérons-le, il y aura une volonté de liquider ce qu’ils ont en banque. La confiance dans ce SYSTEME va s’étioler au fil du temps et c’est ce qui justifie le commentaire de notre ami Trader Noé.
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