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Dubaï et Abou Dhabi plongent ce mardi, Koweit en légère baisse

Les Bourses de Dubaï et d'Abou Dhabi ont poursuivi ce mardi leur plongée pour le deuxième jour consécutif, ouvrant en baisse de 6,25% et 5,91% respectivement, alors que le marché koweitien baissait de 1,8% dans leur sillage.
   
La baisse est intervenue malgré l'annonce dans la nuit par le conglomérat public Dubai World, en difficulté, d'une prochaine restructuration de certaines de ses compagnies, dont le géant immobilier Nakheel. 
 
L'indice DFM de la bourse de Dubaï a chuté de 121,33 points pour s'établir à 1.819,33 points, alors que l'index d'Abou Dhabi reculait de 157,68 points à 2.510,55 points.
 
Le marché boursier de Dubaï a jusqu'à présent perdu environ 13% de sa valeur depuis sa réouverture lundi, alors que celui d'Abou Dhabi a perdu quelque 14%.
  
Les deux bourses avaient connu un "lundi noir" (-7,3% pour Dubaï et -8,3% pour Abou Dhabi), lors de leur réouverture pour la première fois après l'annonce mercredi soir par les autorités de Dubaï de leur intention de demander un moratoire de six mois sur la dette de Dubai World.
   
Dubai World a annoncé dans la nuit de lundi à mardi une prochaine restructuration de certaines de ses compagnies -dont le géant immobilier Nakheel- qui pourrait inclure la vente d'avoirs.
 
A Koweit, la Bourse a enregistré une baisse de 1,8% à l'ouverture ce mardi avant de descendre à 2,1%. Mardi était le premier jour ouvrable de la Bourse de Koweit depuis l'annonce des difficultés financières de Dubaï.
 
L'index de la Bourse de Koweit, deuxième en termes de capitalisation dans le monde arabe après l'Arabie saoudite, a perdu 146 points après l'ouverture, tombant à 6.785,80 points, contre 6.933,70 points mercredi, dernier jour ouvrable.
 
Les actions du secteur bancaire ont chuté de 4,63%, alors que les compagnies d'investissement ont perdu environ 2% et les firmes immobilières 2,4%.
La baisse est liée aux craintes d'une exposition des compagnies
koweitiennes à la crise de la dette de Dubaï.

Dubaï: premier domino qui tombe dans la chaîne de la 2ème crise financière


A Dubaï, dans le secteur financier, tous les clignotants sont au rouge. Le problème, c’est que l’effet domino va entraîner le secteur financier de la région du Golfe.
Les Bourses de Dubaï et d’Abou Dhabi en chute libre à l’ouverture.
 
Les Bourses de Dubaï et Abou Dhabi étaient en chute libre lundi, premier jour ouvrable depuis la crise de la dette de Dubaï. Une heure après le début des échanges, la Bourse de Dubaï avait reculé de 7,19 %, alors que celle d’Abou Dhabi baissait de 8,09 %.
 
Selon le règlement intérieur des deux places, les transactions sont suspendues si la baisse excède 10 %.
 
A 07H00 GMT, l’indice DFM de la bourse de Dubaï avait perdu 150 points à 1.942,62 points.
 
  A Abou Dhabi, les valeurs vedettes des secteurs de l’immobilier, des télécommunications et des secteurs de l’énergie étaient les grands perdants, baissant respectivement de 9,9 %, 9,73 % et 9,67 %.
 
L’indice de la Bourse d’Abou Dhabi est tombé à 2.674,79 points, et 23 des 70 compagnies cotées en bourse, dont la National Bank of Abu Dhabi, ont enregistré une baisse de 10 %, qui est le maximum autorisé.
 
L’effondrement des marchés intervient malgré l’annonce dimanche soir par la Banque centrale des Emirats de la mise à disposition de liquidités supplémentaires pour consolider le système bancaire et rassurer les investisseurs.
 
Dubaï avait annoncé mercredi son intention de demander aux créanciers de son conglomérat Dubai World, qui contrôle notamment Nakheel, de surseoir de six mois, jusqu’au 30 mai 2010, au paiement de la dette arrivée à maturité.
 
Le moratoire envisagé concerne le paiement, prévu le 14 décembre, de 3,5 milliards de dollars d’obligations islamiques par Nakheel.
 
L’annonce a fait chuter les marchés asiatiques, européens et américains, les investisseurs redoutant une insolvabilité de Dubaï pour sa dette publique de 80 milliards de dollars.
 
La compagnie Nakheel, en partie à l’origine de la crise de la dette de Dubaï, a demandé lundi à la bourse de Nasdaq Dubaï la suspension des transactions sur ses obligations islamiques. L’annonce est intervenue quelques minutes avant l’ouverture des deux bourses de la ville-émirat, la bourse de Dubai et Nasdaq Dubai.
 
Le problème, c’est qu’aujourd’hui, le secteur financier de tous les pays est en train de basculer.
 
La chancelière allemande Angela Merkel a qualifié samedi de « critique » la situation du crédit et a appelé les banques à faire plus pour aider à financer les entreprises.
 
« Nous sommes dans une situation critique » en ce qui concerne le financement des grandes et moyennes entreprises, a affirmé Mme Merkel dans son message vidéo hebdomadaire diffusé sur internet.
   

Le pire c’est comme presque tous les Etats occidentaux, en Allemagne, l’Etat utilise l’argent des contribuables pour renflouer les banques. L’Etat se surendette pour essayer de sauver les banques de la faillite. L’Etat utilise l’argent des contribuables pour remplir le tonneau des Danaïdes.
 
Jusqu’à quand ?
 
Nous devons nous préparer à subir une deuxième crise financière.



01/12/2009
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