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17/03/2010 Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé mardi que les intentions prêtées à l'Iran de mettre au point l'arme atomique n'étaient que "des rumeurs", et affirmé que Téhéran avait le "droit le plus naturel" de mener à bien un programme nucléaire civil.
 
M.Erdogan, a en outre insisté sur le fait que les pays possédant l'arme nucléaire n'étaient "pas en position de se tourner vers un autre pays et de dire : +Oh, vous n'êtes pas supposés produire des armes nucléaires+".
 
 
"Prenez Israël. Israël possède des armes nucléaires. Pourquoi est-ce que les autres pays ne demandent pas à "Israël" de se débarrasser de ses armes nucléaires, mais le font avec l'Iran ?", s'est interrogé, M. Erdogan à la BBC, peu avant de s'entretenir à Londres avec le Premier ministre britannique Gordon Brown.
 
 
Erdogan a ensuite expliqué rêver d'un "monde sans armes nucléaires", et dit prôner la diplomatie avec Téhéran, au cours d'une conférence de presse avec son homologue britannique
  
 
Si un nouveau train de sanctions est considéré, "nous verrons (ce que nous ferons), mais je dirais que ce que nous devons faire, c'est trouver une solution diplomatique", a-t-il insisté.
 
 
La communauté internationale, Etats-Unis et "Israël" en tête, soupçonne l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique. L'Iran dément, affirmant que son programme nucléaire est destiné à un usage purement civil.
 
Le Conseil de sécurité de l'ONU a déjà adopté cinq résolutions, dont trois assorties de sanctions, pour exiger de l'Iran qu'il suspende ses activités nucléaires. Téhéran les a toutes ignorées.
 
 
 Les Occidentaux travaillent à la préparation de sanctions supplémentaires et souhaitent leur adoption dans les semaines à venir, mais la Chine et la Russie veulent donner plus de temps aux efforts diplomatiques.