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Erdogan l’indomptable : la tombe de Rachel n’a jamais été juive

Décidément rien ne dompte le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Ni altercations dans les tribunes des grands de ce monde, ni séances de photographies enfantines, ni pressions sur fond du dossier kurde ou surtout celui des Arméniens, (récemment exercée par le congrès américain, puis par l’Assemblée française, sur pression du lobby sioniste pour qualifier les évènements de 1905 de génocide et faire punir toute négation de cet évènement).
Erdogan l’indomptable : la tombe de Rachel n’a jamais été juive

Une fois l’occasion présentée,  Erdogan n’a pas manqué de critiquer une énième fois l’entité sioniste.   Selon le journal saoudien Al Wattan, il a assuré que ni la mosquée d’AlAksa, ni le tombeau du prophète Ibrahim (s) ni la tombe de Rachel "n'ont été et ne seront jamais des sites juifs, mais uniquement musulmans".
 
Concernant le premier, les tentatives de sa confiscation et de sa destruction en cati mini se sont intensifiées dernièrement après avoir permis sa profanation par près d’un millier de juifs sionistes orthodoxes, dont des touristes juifs venus du continent européen. S’agissant des deuxième et troisième, « Israël » vient de demander à l’Unesco leur souscription dans le patrimoine israélien.
 
L’annonce turque n’est pas passée inaperçue par les médias israéliens. « Une nouvelle provocation turque » a lancé le quotidien Jérusalem Post. Signalant qu’Erdogan a affirmé que « La Palestine a toujours été l'une des priorités de la Turquie", et a dit « aimer mes frères du Fatah et mes frères du Hamas de la même manière, parce qu'ils sont tous des frères musulmans et il est impossible de les distinguer ». Tout en exprimant son soutien pour la reprise des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens.

Depuis l’offensive « Plomb durci » contre la Bande de Gaza, Ankara a opéré un changement diplomatique de taille avec Israël. Il y a eu l’altercation dont les images ont fait  le tour du monde entre Erdogan et  le président israélien Shimon Perez à Davos. Il y a eu également l’élimination de la participation israélienne à des manœuvres militaires aériennes dans l’espace aérien turc.
 
En contrepartie, l’entité sioniste a riposté en livrant des drones défectueux à Ankara. Son lobby sioniste aux États-Unis a pu décrocher au Congrès la décision de qualifier de « génocide » le conflit contre les Arméniens en 1905. La brèche kurde également est exploitée quand il le faut, sans oublier le passé turque suggérant une résurrection de l’ottomanie.
Bien entendu, agences et médias, occidentaux et turcs opposants, se relaient des soupçons sur les réelles motivations du gouvernement turc  dans l’affaire du coup d’état militaire récemment dévoilé.
 
Certes, depuis que la Turquie depuis a annoncé à voix haute son soutien aux droits palestiniens, tout est fait pour la faire plier.
Mais ces pressions ont un effet bien inverse. Le fossé se creuse de plus en plus entre la Turquie d’une part, Israël et ses alliés de l’autre.



07/03/2010
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