Erdogan: Une attaque d'"Israël" contre l'Iran serait une catastrophe
Une attaque d'"Israël" contre des installations nucléaires en Iran constituerait une "catastrophe pour la région", c'est ce qu'a affirmé le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan dans une interview au quotidien El Pais de lundi.
"Il faut régler le conflit par les voies diplomatiques", a réaffirmé M. Erdogan, qui devait s'entretenir lundi à Madrid avec le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero.
"Il ne faut pas se lever de la table de négociation, la diplomatie jusqu'au bout", a plaidé M. Erdogan, soulignant, en réponse à une question d'El Pais, qu'une attaque israélienne aurait "des conséquences imprévisibles (..) que je ne veux même pas imaginer".
La Turquie plaide pour un règlement du dossier nucléaire iranien par le dialogue, assurant que des sanctions économiques ou une action militaire auraient des conséquences lourdes pour toute la région.
Le Premier ministre turc a d'autre part indiqué qu'il n'y avait aucun contact entre lui-même et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
M. Erdogan a par ailleurs critiqué les obstacles posés par Paris et Berlin à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, alors qu'il y a déjà "cinq millions de citoyens turcs en Europe".
"Nous ne perdons pas espoir" d'entrer dans l'UE, a-t-il dit, mais "ce que la France et l'Allemagne font avec nous n'est pas correct" car ces pays veulent "changer les règles du jeu" et imposer à la Turquie des conditions allant au delà des "normes européennes".
Les négociations d'adhésion de la Turquie ont débuté en 2005, mais Paris et Berlin se montrent réticents à l'entrée dans l'UE de ce pays musulman de 71 millions d'habitants.
"Il faut régler le conflit par les voies diplomatiques", a réaffirmé M. Erdogan, qui devait s'entretenir lundi à Madrid avec le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero.
"Il ne faut pas se lever de la table de négociation, la diplomatie jusqu'au bout", a plaidé M. Erdogan, soulignant, en réponse à une question d'El Pais, qu'une attaque israélienne aurait "des conséquences imprévisibles (..) que je ne veux même pas imaginer".
La Turquie plaide pour un règlement du dossier nucléaire iranien par le dialogue, assurant que des sanctions économiques ou une action militaire auraient des conséquences lourdes pour toute la région.
Le Premier ministre turc a d'autre part indiqué qu'il n'y avait aucun contact entre lui-même et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
M. Erdogan a par ailleurs critiqué les obstacles posés par Paris et Berlin à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, alors qu'il y a déjà "cinq millions de citoyens turcs en Europe".
"Nous ne perdons pas espoir" d'entrer dans l'UE, a-t-il dit, mais "ce que la France et l'Allemagne font avec nous n'est pas correct" car ces pays veulent "changer les règles du jeu" et imposer à la Turquie des conditions allant au delà des "normes européennes".
Les négociations d'adhésion de la Turquie ont débuté en 2005, mais Paris et Berlin se montrent réticents à l'entrée dans l'UE de ce pays musulman de 71 millions d'habitants.
A découvrir aussi
- Les chrétiens libanais dénoncent le blasphème contre Jésus et la sainte Marie
- Moscou insiste sur le soutien à la Palestine
- Sarkozy-Kadhafi : l’Elysée piégé par ses témoins
Retour aux articles de la catégorie ET DANS LE MONDE QUE CE PASSE-T-IL -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 51 autres membres