Etes-vous de confession juive ? » : Air France convoquée au tribunal
La direction d’Air France, poursuivie pour discrimination à l’encontre d’une participante à la mission Bienvenue en Palestine en avril 2012, passe en procès jeudi 17 janvier au tribunal de Bobigny (audience à 13 heures, 14ème chambre correctionnelle).
Le 25 avril 2012 à l’aéroport de Nice, la passagère Horia A., élève-infirmière à Carcassonne, avait pris place à bord d’un avion d’Air France, prêt à décoller pour Tel Aviv.
Mais au dernier moment, une employée de la compagnie aérienne s’approche de son siège, et lui demande de bien vouloir la suivre dans un endroit plus reculé de l’appareil.
L’employée lui demande dans un premier temps si elle a un passeport israélien. Horia répondant négativement, l’employée, montrant une gêne certaine, lui demande alors : « Etes-vous de confession juive ? ». La réponse négative de Horia à cette deuxième question est alors répercutée par l’employée à sa hiérarchie au sol, laquelle signifie rapidement à la jeune femme … qu’elle est interdite de vol.
Air France, qui ne nie pas les faits –la compagnie a même délivré une attestation écrite de l’incident à la victime-, s’est jusqu’à présent « défendu » en déclarant qu’elle n’avait fait, ce fameux dimanche 25 avril, qu’obéir à des ordres racistes transmis au téléphone, depuis Tel Aviv, par des responsables israéliens.
Comme si l’obéissance à une consigne manifestement illégale (passible de plusieurs années de prison selon la législation française) valait exonération de responsabilité pénale !
Mais au dernier moment, une employée de la compagnie aérienne s’approche de son siège, et lui demande de bien vouloir la suivre dans un endroit plus reculé de l’appareil.
L’employée lui demande dans un premier temps si elle a un passeport israélien. Horia répondant négativement, l’employée, montrant une gêne certaine, lui demande alors : « Etes-vous de confession juive ? ». La réponse négative de Horia à cette deuxième question est alors répercutée par l’employée à sa hiérarchie au sol, laquelle signifie rapidement à la jeune femme … qu’elle est interdite de vol.
Air France, qui ne nie pas les faits –la compagnie a même délivré une attestation écrite de l’incident à la victime-, s’est jusqu’à présent « défendu » en déclarant qu’elle n’avait fait, ce fameux dimanche 25 avril, qu’obéir à des ordres racistes transmis au téléphone, depuis Tel Aviv, par des responsables israéliens.
Comme si l’obéissance à une consigne manifestement illégale (passible de plusieurs années de prison selon la législation française) valait exonération de responsabilité pénale !
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