Expulsion ambigue du Qatar de la Libyenne qui avait accusé des soldats de viol
Une Libyenne qui s'était plainte d'avoir été torturée et violée par des hommes du régime Kadhafi a été expulsée jeudi du Qatar, où elle s'était réfugiée, vers Benghazi ont indiqué deux responsables de l'ONU et de l'administration américaine sans fournir plus de détails.
"Elle a été renvoyée par un avion militaire qatari" dans la journée et se trouvait dans un hôtel de Benghazi, fief des rebelles dans l'est de la Libye, jeudi en fin de journée, a déclaré à l'AFP Vincent Cochetel, représentant à
Washington du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (UNHCR).
Iman Al-Obeidi ne voulait pas rentrer en Libye craignant pour sa vie. "Sa crainte était à notre avis fondée", a estimé M. Cochetel, soulignant qu'il y a
dans ce pays "des gens qui ont intérêt à la faire taire".
Des responsables américains ont pu parler récemment à Iman al-Obeidi et les Etats-Unis "sont très inquiets pour sa sécurité", a commenté Mark Toner le porte-parole du département d'Etat en confirmant également l'expulsion du Qatar.
Washington, a-t-il ajouté, veut désormais l'aider à "trouver un asile lui convenant" à l'étranger.
Le 26 mars, la jeune femme avait fait irruption à l'hôtel Rixos à Tripoli appelant à l'aide les journalistes de la presse internationale et affirmant avoir été torturée et violée "à plusieurs reprises" par les "bataillons de
Mouammar Kadhafi".
Le 9 mai, un membre de la rébellion libyenne du Conseil national de transition (CNT) avait annoncé qu'elle avait été exfiltrée au Qatar pour sa sécurité.
"Elle a été renvoyée par un avion militaire qatari" dans la journée et se trouvait dans un hôtel de Benghazi, fief des rebelles dans l'est de la Libye, jeudi en fin de journée, a déclaré à l'AFP Vincent Cochetel, représentant à
Washington du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (UNHCR).
Iman Al-Obeidi ne voulait pas rentrer en Libye craignant pour sa vie. "Sa crainte était à notre avis fondée", a estimé M. Cochetel, soulignant qu'il y a
dans ce pays "des gens qui ont intérêt à la faire taire".
Des responsables américains ont pu parler récemment à Iman al-Obeidi et les Etats-Unis "sont très inquiets pour sa sécurité", a commenté Mark Toner le porte-parole du département d'Etat en confirmant également l'expulsion du Qatar.
Washington, a-t-il ajouté, veut désormais l'aider à "trouver un asile lui convenant" à l'étranger.
Le 26 mars, la jeune femme avait fait irruption à l'hôtel Rixos à Tripoli appelant à l'aide les journalistes de la presse internationale et affirmant avoir été torturée et violée "à plusieurs reprises" par les "bataillons de
Mouammar Kadhafi".
Le 9 mai, un membre de la rébellion libyenne du Conseil national de transition (CNT) avait annoncé qu'elle avait été exfiltrée au Qatar pour sa sécurité.
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