Face à la "CPI", Laurent Gbagbo accuse la France
L'ex-Président ivoirien s'est présenté, lundi, pour la première fois, devant ses juges. Il considère Paris comme responsable de son arrestation. "C'est l'armée française qui a fait le travail et elle m'a remis aux forces d'Alassane Ouattara, qui n'étaient pas encore les forces régulières", a déclaré Laurent Gbagbo. Laurent Gbagbo n'est pas Slobodan Milosevic. L'ancien président de la Serbie contestait, en 2002, la légalité même du tribunal international pour l'ex-Yougoslavie qui le jugeait, pour génocide et crimes contre l'humanité. Arrogant, pinailleur, dominateur, manipulateur, il est mort avant la fin de son procès, dans une cellule, à La Haye. Neuf ans après, un autre ancien chef d'État occupe une cellule, dans le même centre de détention. Il comparaît devant une autre juridiction, la Cour pénale internationale. Mais le ton est différent. Le fond, aussi.
A découvrir aussi
- LES HYPOCRITES : L'échange commercial entre l'Iran et les Etats-Unis se poursuit"(NewYork Times)
- L’Unesco nie avoir reconnu AlQuds capitale "d’Israël"
- Des hackers anti-israéliens ont piraté le serveur de l'AIEA
Retour aux articles de la catégorie ET DANS LE MONDE QUE CE PASSE-T-IL -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 51 autres membres