Fin des manœuvres de défense aérienne en Iran
« Si tu veux la paix, prépare la guerre »! Jamais l’adage latin ne s’est autant avéré qu’aujourd’hui, dans un monde aux mœurs bellicistes de plus en plus primaires. Les récentes manœuvres militaires baptisés « Défenseurs du ciel du Velayat III » qui ont engagé, pendant cinq jours, toutes les composantes de la défense aérienne iranienne, s’achèveront ce samedi, alors que la machine médiatique occidentale, d’habitude si friande d’hyperbolisation, a choisi de taire l’événement. Et pourtant, Dieu sait s’il y a avait là de quoi nourrir des heures et des heures d’analyses, de discussions, de débats fructueux et instructifs: le public occidental aurait pu, par exemple, prendre conscience de la capacité des systèmes de défense anti-aérienne de l’Iran, de celle de ses systèmes de radar, de contrôle et de téléguidage qui, tout au long des différentes étapes des manoeuvres, n’ont jamais failli aux objectifs préétablis. Ce public aurait pu également apprendre que la portée des missiles «Rapier » ou « FM80 » ont été nettement améliorée, depuis que les techniciens iraniens ont mis la main dessus, persuadés que la technologue occidentale est loin d’être infaillible et qu’il existe toujours la possibilité de réduire la marge d’erreur et d’optimiser les engins. Une focalisation médiatique plus « objective » et moins « partiale » sur ces manœuvres militaires, aurait aussi permis au public occidental de savoir que Téhéran est désormais l’une des rares capitales au monde à s’être dotée d’un bouclier défensif intelligent, appelé « Mersâd». Le même qui est capable de détruire en plein ciel, les missiles croisières avant que ceux-ci n’atteignent des objectifs civils. La démonstration de cette énorme potentialité a été d’ailleurs faite, au quatrième jour des manœuvres des Défenseurs du ciel du Velayat III, quand plusieurs drones de reconnaissances, déployés pour les besoins des exercices, ont été pris pour cible de missiles tirés à partir de ce bouclier. A travers toutes ces détails, si la presse orale et écrite euro- américaine avait fait preuve de davantage de professionnalisme, de moins de « politisme », le public occidental aurait bien compris que cette RII qu’on accuse à tort et à travers de pires visées militaristes, dont le programme nucléaire civile fait l’objet des plus insensées des calomnies, n’a après tout qu’un seul et unique souci: « se défendre ». C'est-à-dire ce à quoi tout Etat aspire, du moment qu’il se veut garant de la survie d’une nation!
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