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Valérie Gervais, Secrétaire générale de l’Association force ouvrière consommateurs (Afoc), réagit dans L’Expansion à l’augmentation de 1,9% des tarifs d’EDF à compter d’aujourd’hui même : "L’électricité est un bien essentiel pour le consommateur et même un produit de première nécessité. En cela, son tarif doit être adapté au contexte économique. EDF, dans son contrat d’objectifs, dit que l’augmentation de ses tarifs ne doit pas être supérieure à l’inflation. Il n’est donc pas normal de changer les règles et d’avoir près de 2% de hausse alors que l’inflation est négative (-0,7% en juillet NDLR). (...) EDF est une entreprise, on ne peut pas lui demander explicitement de ne pas augmenter ses tarifs mais on peut lui demander, en revanche, de respecter sa mission de service public et les engagements de son contrat d’objectifs." La journaliste lui objecte : "EDF voulait 20% d’augmentation en 3 ans, soit 6 à 7% par an. Il n’a pas obtenu gain de cause..." La réponse de Valérie Gervais est limpide : "Ces 20% étaient un coup de communication et une provocation d’EDF pour qu’on se dise que finalement, 2%, ça va... On peut appeler cela une pantalonnade !"

PS : la dernière augmentation date d’un an. Lisez ce que nous écrivions à l’époque : Gaz et électricité : dans la gueule de ton pouvoir d’achat !

PS 2 : le blogueur Vogelsong réagit sur Twitter en écrivant "Hausse de l’électricité 1,9% le 15 août. Rappel : hausse du Smic le 1^er juillet : 1,3%". Relisez son excellent article du 11 juillet dernier : EDF électrise ses tarifs pour financer son business. Extrait : "Les dirigeants d’EDF ont fait “main basse” sur un fleuron des services publics en France. Issu des projets du CNR, il confère au secteur-clef de l’énergie un rôle crucial dans la cohésion nationale. Pour que chaque citoyen puisse avoir un accès à l’électricité à un tarif unique et raisonnable. Un passé révolu."