G7:30'000 milliards de dettes, mais aucune forte envie d'en parler
Les ministres des Finances du G7 se retrouvent à Iqaluit, au Canada. A eux seuls, les sept plus grandes puissances économiques cumulent un total de plus de 30'000 milliards de dollars de dette publique, dont ils n'auront pas nécessairement envie de parler, malgré les inquiétudes actuelles des marchés.
Le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, fait cependant partie des invités de la réunion. Il a prévenu depuis le Forum économique mondial de Davos le 30 janvier que la dette publique serait "l'un des plus gros problèmes, peut-être le plus gros problème des années à venir".
Le G7 n'a pas publié d'ordre du jour des discussions, et ne doit pas publier de communiqué. La teneur des débats doit être résumée lors d'une conférence de presse commune samedi par le ministre des Finances canadien, Jim Flaherty.
Les dernières déclarations publiques des ministres ne laissent cependant pas entrevoir d'évolution radicale sur la question, beaucoup de gouvernements ayant toujours la relance de l'économie comme priorité, avant le rétablissement d'un équilibre budgétaire.
Les Bourses mondiales ont nettement reculé ces derniers jours en raison des inquiétudes sur les finances publiques des pays du sud de l'Europe.
Les marchés craignent un "effet domino", où le gonflement de la dette renchérirait brusquement les emprunts d'Etat, comme l'a déjà vécu la Grèce, et qui pourrait toucher des pays du G7 comme l'Italie, le Japon ou le Royaume-Uni, dont le déficit public atteint des proportions difficilement tenables.
Le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, fait cependant partie des invités de la réunion. Il a prévenu depuis le Forum économique mondial de Davos le 30 janvier que la dette publique serait "l'un des plus gros problèmes, peut-être le plus gros problème des années à venir".
Le G7 n'a pas publié d'ordre du jour des discussions, et ne doit pas publier de communiqué. La teneur des débats doit être résumée lors d'une conférence de presse commune samedi par le ministre des Finances canadien, Jim Flaherty.
Les dernières déclarations publiques des ministres ne laissent cependant pas entrevoir d'évolution radicale sur la question, beaucoup de gouvernements ayant toujours la relance de l'économie comme priorité, avant le rétablissement d'un équilibre budgétaire.
Les Bourses mondiales ont nettement reculé ces derniers jours en raison des inquiétudes sur les finances publiques des pays du sud de l'Europe.
Les marchés craignent un "effet domino", où le gonflement de la dette renchérirait brusquement les emprunts d'Etat, comme l'a déjà vécu la Grèce, et qui pourrait toucher des pays du G7 comme l'Italie, le Japon ou le Royaume-Uni, dont le déficit public atteint des proportions difficilement tenables.
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