Gaza ferme sa frontière avec l'Egypte, trafic ralenti dans les tunnels
RAFAH (Territoires palestiniens) - Le mouvement Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé dimanche la fermeture du terminal de Rafah, à la frontière avec l'Egypte, au motif que les fonctionnaires égyptiens auraient quitté leurs postes à la suite des violences en Egypte.
Par ailleurs, le trafic des marchandises de contrebande s'est nettement ralenti dans les tunnels creusés sous la frontière à cause de la révolte populaire en Egypte, a constaté l'AFP.
Les Gazaouis ont commencé à stocker des carburants par peur de pénurie et de longues files d'attente se sont formées devant les dépôts d'essence, selon des témoins.
"Il y a assez d'essence dans les stations et assez de nourriture. Nous appelons la population à ne pas s'inquiéter", a assuré dans un communiqué le ministère de l'Economie du Hamas.
Le responsable du terminal de Rafah, Ghazi Hamad, qui appartient au Hamas, a déclaré à l'AFP que le poste-frontière serait fermé "pendant plusieurs jours" suivant l'évolution de la situation en Egypte.
Selon lui, les fonctionnaires et gardes-frontières égyptiens ont apparemment abandonné leurs postes depuis vendredi.
Chaque jour, 400 à 500 personnes en moyenne traversent la frontière à Rafah pour se rendre en Egypte.
Le mouvement islamiste Hamas, qui n'a pas officiellement réagi aux violences en Egypte, a déployé plusieurs centaines d'hommes le long de la frontière, contre une cinquantaine en temps ordinaire.
Toutefois à Gaza, le ministère de l'Intérieur du Hamas a assuré dans un communiqué que la situation était" calme" à la frontière et qu'il n'y avait pas de problème particulier.
"Notre mission est de protéger la frontière. Nous empêchons les gens d'approcher, à l'exception de quelques employés qui travaillent dans les tunnels", a témoigné un garde-frontière du Hamas à Rafah.
"Si les tunnels sont fermés, cela signifie qu'il n'y aura plus d'essence, ni de ciment, ni de nourriture arrivant à Gaza", a expliqué à l'AFP un jeune passeur.
La fermeture de la frontière n'a pas empêché au moins deux anciens prisonniers de haut rang du Hamas de rentrer à Gaza via les tunnels après s'être échappés d'une prison proche du Caire, a-t-on appris auprès du Hamas. Six autres ex-détenus du Hamas en Egypte devraient également rejoindre le territoire palestinien dimanche.
De son côté, l'armée israélienne a renforcé son dispositif de surveillance à la frontière avec l'Egypte, de crainte que l'insécurité dans ce pays ne favorise le passage d'auteurs d'attentats et de migrants clandestins en Israël, à travers la péninsule égyptienne du Sinaï.
Par ailleurs, le trafic des marchandises de contrebande s'est nettement ralenti dans les tunnels creusés sous la frontière à cause de la révolte populaire en Egypte, a constaté l'AFP.
Les Gazaouis ont commencé à stocker des carburants par peur de pénurie et de longues files d'attente se sont formées devant les dépôts d'essence, selon des témoins.
"Il y a assez d'essence dans les stations et assez de nourriture. Nous appelons la population à ne pas s'inquiéter", a assuré dans un communiqué le ministère de l'Economie du Hamas.
Le responsable du terminal de Rafah, Ghazi Hamad, qui appartient au Hamas, a déclaré à l'AFP que le poste-frontière serait fermé "pendant plusieurs jours" suivant l'évolution de la situation en Egypte.
Selon lui, les fonctionnaires et gardes-frontières égyptiens ont apparemment abandonné leurs postes depuis vendredi.
Chaque jour, 400 à 500 personnes en moyenne traversent la frontière à Rafah pour se rendre en Egypte.
Le mouvement islamiste Hamas, qui n'a pas officiellement réagi aux violences en Egypte, a déployé plusieurs centaines d'hommes le long de la frontière, contre une cinquantaine en temps ordinaire.
Toutefois à Gaza, le ministère de l'Intérieur du Hamas a assuré dans un communiqué que la situation était" calme" à la frontière et qu'il n'y avait pas de problème particulier.
"Notre mission est de protéger la frontière. Nous empêchons les gens d'approcher, à l'exception de quelques employés qui travaillent dans les tunnels", a témoigné un garde-frontière du Hamas à Rafah.
"Si les tunnels sont fermés, cela signifie qu'il n'y aura plus d'essence, ni de ciment, ni de nourriture arrivant à Gaza", a expliqué à l'AFP un jeune passeur.
La fermeture de la frontière n'a pas empêché au moins deux anciens prisonniers de haut rang du Hamas de rentrer à Gaza via les tunnels après s'être échappés d'une prison proche du Caire, a-t-on appris auprès du Hamas. Six autres ex-détenus du Hamas en Egypte devraient également rejoindre le territoire palestinien dimanche.
De son côté, l'armée israélienne a renforcé son dispositif de surveillance à la frontière avec l'Egypte, de crainte que l'insécurité dans ce pays ne favorise le passage d'auteurs d'attentats et de migrants clandestins en Israël, à travers la péninsule égyptienne du Sinaï.
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