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Le secteur automobile est particulièrement touché par la crise financière. Volvo va supprimer  850 emplois supplémentaires après les 1 400 annoncé le mois dernier. Chrysler va également supprimer 1 800 emplois et fermer son usine plus tôt que prévu. Quant à General Motors, il promet des licenciements secs.

Le constructeur automobile américain General Motors va devoir recourir à des licenciements secs pour faire face à ses difficultés financières.
(Photo : Wikipédia)

En juillet dernier, General Motors (GM) avait proposé à 9 000 salariés un plan d’incitation au départ dans l’espoir de voir 5 000 d’entre eux quitter l’entreprise le 1er novembre.

Dans une lettre adressée aux dirigeants de la firme, le patron de General Motors indique qu’il faudra aller plus loin et se résoudre à des licenciements dans les prochaines semaines compte tenu de l’effondrement des ventes automobiles en Amérique du Nord et en Europe.

Le montant des mises à pied n’est pas précisé mais la chute de la demande et la crise du crédit obligent GM à réduire ses effectifs de salariés au-delà des 20% prévus au mois de juillet. Contrairement aux ouvriers qui sont payés à l’heure, les salariés de General Motors ne sont pas couverts par un contrat négocié avec un syndicat.

Les ventes de GM depuis le début de l’année ont chuté de 18% aux Etats-Unis, ce qui toutefois reste moins que les reculs essuyés par Ford et Chrysler.

Pour dégager des liquidités, GM envisage en outre de vendre sa filiale de pièces détachées ACDelco, sa marque de voitures tout terrains Hummer, et d’acquérir les activités automobiles de Chrysler en échange de la participation qu’il lui reste dans sa filiale de crédit GMAC.