HOLLANDE S EN FOUT DE LA DECISION DU CONSEIL DE SECURITé :Nord-Mali : Des hélicoptères français acheminés en pièces détachées
Selon des sources concordantes citées par des médias maliens, la France a déjà commencé son déploiement en Afrique dans la perspective d’une action militaire dans la région nord du Mali.
En parallèle avec le forcing diplomatique mené tambour battant par le président François Hollande et le chef de la diplomatie Laurent Fabius, notamment à l’occasion de la 67ème session de l’assemblée générale de l’ONU qui se tient en ce moment à New York, la France a acheminé des hélicoptères vers le Burkina Faso, un fidèle allié de l’Hexagone et farouche défenseur d’une intervention militaire au Nord-Mali occupé par des groupes islamistes.
Selon ces sources, au moins deux hélicoptères Gazelle ont été envoyés dans un camp militaire proche de Ouagadougou, mais en pièces détachées pour que l’acheminement se déroule dans la discrétion.
C’est apparemment à partir de cette base que l’offensive aérienne va être menée contre les islamistes armés au Mali voisin, d’autant plus que des militaires nigériens se trouveraient déjà sur place, en attente du feu vert de l’ONU pour une action militaire.
De son côté, un chef terroriste du Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), l’un des trois groupes terroristes qui occupent les trois régions du Nord-Mali n’a pas manqué de montrer sa colère après les bruits de bottes produits par une prochaine action militaire contre eux.
Dans un entretien à un autre média malien, Oumar Ould Hamaha, présenté comme le chef d’état-major général du MUJAO a dénoncé les autorités maliennes après leur appel à la CEDEAO en vue d’une intervention militaire.
« Les groupes islamistes feront front uni »
« Nous sommes ouverts au dialogue si le gouvernement est prêt à se soumettre à la Chariâa (…) Nous sommes prêts à guider et nous battre avec le sabre contre toutes armées qu’elles soient de la CEDEAO et même de l’OTAN » a-t-il affirmé en révélant qu’il a eu lui-même un contact avec le ministre malien de la défense juste avant que ce dernier ne fasse le déplacement vers la Côte d’Ivoire pour y officialiser la demande d’une aide militaire.
Entre temps, des spécialistes avertissent quant aux difficultés qu’ils risquent de rencontrer sur ce terrain miné à plusieurs dimensions. André Bourgeot, chercheur au CNRS, n’a pas manqué d’avertir que les groupes armés qui occupent le Nord-Mali, même s’ils activent séparément, feront certainement front uni contre une intervention militaire, en plus du fait qu’ils connaissent mieux le terrain désertique de la région.
« Cette action risque de s’avérer coûteuse, notamment parce qu’elle nécessite de grands préparatifs, notamment ivoiriens, burkinabès et français, qui n’ont pas encore ficelés, de façon optimale » selon ce chercheur du CNRS..
« Les intérêts de la France sont multiples. Elle cherche tout d’abord à protéger son influence sur la sous-région, en tant qu’ancienne puissance coloniale. Il y a ensuite l’enjeu des ressources minières du triangle d’or qui comprend l’extrême Nord du Mali, le nord de la Mauritanie et le sud de l’Algérie qui est riche en pétrole et en gaz. Puis il y a également le massif montagneux de l’Adrar, au nord de Kidal, riche en uranium » a déclaré, par ailleurs, le chercheur français pour expliquer l’attitude de la France dans cette crise.
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