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ILS MERITENT UN OSCAR A HOLLYWOOD : Inventer des preuves… là où il n’y en a pas

Inventer des preuves… là où il n’y en a pas

 

Un hélicoptère militaire a été abattu dans l’est de l’Afghanistan, tuant 31 soldats américains des forces spéciales, la plupart d’entre eux de l’unité d’élite des Navy SEALs qui a tué le leader d’Al-Qaïda Oussama ben Laden, avec sept commandos afghans. 31 témoins (gênants) de moins donc…
Inventer des preuves là où il n’y en a pas


Par Paul Craig Roberts
5 août 2011 « Information Clearing House » – Le New Yorker a publié une histoire par Nicolas Schmidle transmise par des sources non identifiées qui prétendent être familières avec l’opération présumée qui a assassiné Oussama Ben Laden.
Il n’y a aucune information utile dans l’histoire. Son but semble tout simplement être d’expliquer ou de couvrir les trous dans l’histoire originale, principalement pourquoi les SEALs ont-ils assassiné un Osama bin Laden désarmé, et sans résistance dont la capture aurait abouti à une mine d’informations terroriste et dont le spectacle du procès aurait sauvé l’histoire qui s’écroule du gouvernement sur le 9/11?
Le naïf Schmidle nous dit: « Il n’a jamais été question de le détenir ou le capturer – ce n’était pas une décision de dernière minute. Personne ne voulait de détenus, m’a dit l’officier des opérations spéciales. » En d’autres termes, les SEALs ont assassiné Ben Laden, parce que le gouvernement américain ne voulait pas de détenus, non pas parce que les SEALs stupides à la gâchette facile ont détruit une mine d’informations terroriste.
Pourquoi les SEALs ont ils balancé le corps de Ben Laden dans l’océan au lieu de produire des preuves à un monde sceptique? Pas de véritable explication, juste que les SEALs avaient fait la même chose à d’autres victimes. Schmidle écrit: « Tout le long, les SEALs avaient prévu de balancer le cadavre de Ben Laden dans la mer – une façon brutale de mettre fin au mythe ben Laden. » Mais avant qu’ils le fassent, les Etats-Unis ont consulté un agent de renseignement saoudiens non identifié, qui aurait répondit: « Votre plan semble bon. »
Je veux dire, franchement.
Après toutes les révélations de Sy Hersh du New Yorker sur les mensonges et complots du gouvernement américain, on peut comprendre la pression qui aurait pu être exercée sur le New Yorker pour qu’il publie ce conte fée. Mais ce qui est extraordinaire, c’est qu’il y avait une histoire réelle que Schmidle et le New Yorker aurait pu investiguer.
Juste après le présumé assassinat de Ben Laden par les SEALs, la télévision pakistanaise a interrogé le voisin de palier de ben Laden. Quelqu’un a fourni la vidéo avec une traduction anglaise au bas de la vidéo.
Selon la traduction, le voisin de palier, M. Béchir, a déclaré qu’il avait vu toute l’opération depuis le toit de sa maison. Il y avait trois hélicoptères. Seulement 1 a atterri. Environ une douzaine d’hommes sont sortis et sont entrés dans la maison. Ils sont rapidement retourné et sont monté dans l’hélicoptère. Lorsque l’hélicoptère a décollé il a explosé, tuant tous ses passagers. M. Bashir rapporte avoir vu des organes et des morceaux de corps partout.
Le gouvernement américain reconnaît qu’il a perdu un hélicoptère, mais prétend que personne n’a été blessé.
Évidemment, comme il n’y avait pas plus d’atterrissages, si tout le monde a été tué comme le rapporte M. Bashir, il n’y avait pas de corps à balancer dans l’océan.
Une véritable enquête doit commencer par l’interview de M. Béchir. Disait t-il vraiment ce que la traduction anglaise a rapporté?
Il y a sûrement un interprète qualifié qui peut nous dire ce que M. Bachir a dit. Si la traduction anglaise que j’ai vu n’est pas un hoax, alors on nous présente une histoire totalement différente de celle que le gouvernement nous a raconté et répété par m’entremise de M. Schmidle.
Si la traduction anglaise de l’interview de M. Béchir est correcte, on pourrait penser qu’il y aurait un certain intérêt de la part des organismes de nouvelles américains et de la part des comités du renseignement du Congrès à questionner M. Bachir et ses voisins, dont beaucoup sont également interviewés à la télévision pakistanaise disant qu’ils ont vécu à Abbottabad toute leur vie et sont absolument certains qu’Oussama ben Laden n’était pas parmi eux.
M. Schmidle passe du temps à décrire les armes des SEALs, bien que son histoire montre clairement qu’aucune arme n’était nécessaire puisque ben Laden est décrit comme « sans armes » et sans défense. Le « surpris » Ben Laden n’a même pas entendu les hélicoptères ou les SEALs monter les escaliers. En plus de toutes ses maladies mortelles, dont la plupart des experts croient qu’elles l’ont tué il y a une décennie, Ben Laden doit avoir été sourd comme un pot puisque les voisins rapportent que le bruit des hélicoptères a été « intense ».
Lorsque les pakistanais qui étaient sur place à Abbottabad rapportent une histoire totalement différente de celle qui nous parvient de deuxième et troisième main par des agents non identifiés s’adressant à des journalistes aux Etats-Unis qui n’ont jamais été à Abbottabad, quelqu’un de qualifié ne devrait t-il pas fourrer son nez dans cette histoire?



08/08/2011
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