IRAK BIS : La Grande Bretagne envisage une présence militaire prolongée, en Libye
Le gouvernement britannique a appelé, mercredi, à l'intensification des pressions militaires et politiques, sur le dirigeant libyen, le colonel Mouammar Kadhafi, en vue de le forcer à céder le pouvoir. "Il faut se préparer à une présence prolongée, en Libye" a déclaré, le ministre britannique des Affaires étrangères. "Les opérations, dirigées par l'OTAN, se poursuivent, dans une bonne direction, mais nous avons besoins d'accroître les pressions sur le régime de Kadhafi et de nous préparer à une présence, à long terme, en Libye", a dit le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, qui devra représenter le Royaume-Uni, à la Conférence internationale, prévue, à Doha (Qatar), sur l'avenir de la Libye. Cette réunion du Groupe de contact sur la Libye, formé, lors de la Conférence internationale, tenue, le 29 mars dernier, à Londres, sera l'occasion d'examiner plusieurs questions relatives aux moyens d'intensifier les pressions sur le colonel Kadhafi. Selon les médias, Londres et Paris chercheront à obtenir un appel explicite au départ du dirigeant libyen. Le Groupe de contact, qui comprend des représentants de pays européens, des Etats-Unis, d'alliés du Moyen-Orient et d'organisations internationales, examinera, également, l'avenir de la Libye, en particulier, les moyens d'amorcer un processus politique, dans ce pays, ainsi que la mise en place d'un fonds international, pour financer les services dans les villes capturées par les rebelles. Ces propos de William Hague interviennent, à un moment où Londres et Paris ont envoyé des conseillers militaires, auprès de l'opposition libyenne, et alors que les Etats-Unis s'apprêtent à multiplier les opérations militaires contre la Libye. Ceci étant dit, l'expérience de l'Irak et de l'Afghanistan l'ont prouvé, l'objectif de telles expéditions militaires est d'assurer les intérêts illégitimes de l'Occident, dans le monde. Des pays, comme la Grande Bretagne et les Etats-Unis, qui ont occupé, ces dernières années, l'Irak et l'Afghanistan, et qui n'ont ménagé aucune action, ni moyen, pour s'emparer des richesses des nations de la région, ont visé, actuellement, la Libye, un pays stratégique, dans le bassin méditerranéen. La semaine dernière, le quotidien "Independent" a divulgué des documents prouvant que, même avant la guerre contre la Libye, la Grande Bretagne et les Etats-Unis convoitaient les immenses ressources pétrolières de la Libye.
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