Iran: Moscou espère qu'aucune frappe n'aura lieu en 2012 ou 2013
La Russie espère que l'Iran ne sera la cible de frappes militaires ni en 2012 ni en 2013, a déclaré vendredi à Moscou le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
"Nous espérons qu'aucune frappe ne sera portée contre l'Iran avant la fin de l'année, ni l'an prochain. Tout avancement vers une confrontation ne fera que ruiner l'espoir de s'entendre sur les questions relatives au programme nucléaire iranien", a indiqué M.Riabkov devant les journalistes.
Les sanctions anti-iraniennes, qui ne cessent de s'élargir et dont parlent actuellement certains pays, entravent les négociations avec l'Iran. Malheureusement, ces pays sont sourds aux propos de la Russie, selon lui.
"Parfois on n'a même pas envie de nous écouter, comme c'était le cas à New York. Personne n'oblige personne à écouter les autres. Nous pouvons aussi refuser d'écouter ce qu'on essaie de nous expliquer, mais ce n'est pas notre choix, nous souhaitons parvenir à une entente", a ajouté le vice-ministre.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré jeudi à l'Assemblée générale de l'ONU que l'Iran mériterait une réaction sévère de la communauté internationale, s'il arrivait à enrichir son uranium à 90%.
Par ailleurs, l'administration américaine s'est montrée beaucoup moins alarmée par le programme nucléaire de Téhéran. Les représentants du Pentagone, de la Maison Blanche et du Département d'Etat ont appelé à donner une chance à la diplomatie internationale et ont rejeté l'idée de fixer des dates butoirs ou des "lignes rouges".
"Nous espérons qu'aucune frappe ne sera portée contre l'Iran avant la fin de l'année, ni l'an prochain. Tout avancement vers une confrontation ne fera que ruiner l'espoir de s'entendre sur les questions relatives au programme nucléaire iranien", a indiqué M.Riabkov devant les journalistes.
Les sanctions anti-iraniennes, qui ne cessent de s'élargir et dont parlent actuellement certains pays, entravent les négociations avec l'Iran. Malheureusement, ces pays sont sourds aux propos de la Russie, selon lui.
"Parfois on n'a même pas envie de nous écouter, comme c'était le cas à New York. Personne n'oblige personne à écouter les autres. Nous pouvons aussi refuser d'écouter ce qu'on essaie de nous expliquer, mais ce n'est pas notre choix, nous souhaitons parvenir à une entente", a ajouté le vice-ministre.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré jeudi à l'Assemblée générale de l'ONU que l'Iran mériterait une réaction sévère de la communauté internationale, s'il arrivait à enrichir son uranium à 90%.
Par ailleurs, l'administration américaine s'est montrée beaucoup moins alarmée par le programme nucléaire de Téhéran. Les représentants du Pentagone, de la Maison Blanche et du Département d'Etat ont appelé à donner une chance à la diplomatie internationale et ont rejeté l'idée de fixer des dates butoirs ou des "lignes rouges".
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