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Les pays de la région "ne doivent pas tomber dans le piège" des révélations de WikiLeaks, qui visent à "semer le discorde" au sein du monde musulman, c’est ce qu’a affirmé, ce mardi, le ministère iranien des Affaires étrangères.
 
Les milliers de dépêches diplomatiques américaines confidentielles publiées par WikiLeaks, qui jettent notamment une lumière crue sur l'inquiétude et l'animosité des voisins arabes de l'Iran à l'égard de la République islamique, s'inscrivent dans le cadre d'un "complot douteux" des Etats-Unis, a assuré le porte-parole du ministère, Ramin Mehmanparast, lors de son point de presse hebdomadaire.
  
"Les ennemis du monde islamique continuent à semer l'Iranophobie et la discorde", a précisé M.Mehmanparast.
 

"Mais leur projet ne vise qu'à protéger les intérêts du régime sioniste et de ses partisans, et les pays de la région ne doivent pas tomber dans ce piège", a-t-il pousuivi.

"Le fait que (la secrétaire d'Etat américaine Hillary) Clinton concentre son attention, parmi tous ces documents, sur ceux qui sont en relation avec les activités nucléaires de l'Iran jette un doute sur leur authenticité", a encore affirmé M. Mehmanparast.
 
Lundi, Clinton a vivement dénoncé ces fuites, mais elle a en même temps souligné que les quelques documents évoquant de près ou de loin le programme nucléaire iranien permettaient de conclure que "les craintes concernant l'Iran sont fondées et largement partagées".
  
M. Mehmanparast a réaffirmé, ainsi que l'avait fait lundi le président Mahmoud Ahmadinejad, que "la publication de ces documents n'aurait pas été possible sans la coopération des services de renseignements occidentaux, notamment américains".