Israël et le Sud-Soudan
Alors que l'Afrique du Nord était en pleine ébullition, au mois de janvier dernier, en raison d'un soulèvement populaire, notamment, en Tunisie et en Egypte, le Soudan, un pays musulman, se scindait en deux parties, Nord et Sud, au terme d'un référendum.
L'été prochain, le Soudan devrait devenir le 193ème Etat membre des Nations Unies. Face à cet événement, le régime israélien se frotte les mains, lui qui cherche à être aux premières loges, dans son plan, baptisé "Le grand Israël, du Nil à l'Euphrate", considéré, depuis toujours, par les responsables de Tel-Aviv, comme une stratégie, voire, l'objectif final. Les résultats du référendum sur l'indépendance du Sud-Soudan ont, donc, été accueillis, avec satisfaction, par Israël. Israël espère avoir, ainsi, un nouvel allié, sur le continent africain. Le cabinet de Benyamin Netanyahou est prêt. Des hommes d’affaires israéliens ont, déjà, pris contact avec les futures autorités, pour des projets hôteliers ou commerciaux. Les Israéliens ont toujours cherché à ouvrir une brèche, dans la mer Rouge, et à élargir leurs contacts, à travers le monde, via cette région, pour y assurer leurs intérêts militaires et économiques. Les outils de cette stratégie sont aussi bien économiques que politico-militaires. Par exemple, en Ethiopie, Israël a financé la construction de dizaines de projets, pour l’exploitation des eaux du Nil Bleu. Dans le Sud-Soudan, il a financé, armé et entraîné les forces sécessionnistes, de façon à avoir, avec les Etats-Unis, une influence déterminante, sur le nouvel Etat. Dans cette stratégie, l’eau du Nil est considérée comme un instrument de domination, à utiliser de la même façon qu’est, aujourd’hui, utilisée, par Israël, l’eau du Jourdain et celle des nappes phréatiques des territoires palestiniens occupés. Dans les années 1960 et 1970, rappelle-t-on, le mouvement rebelle "Anyanya", puis, celui de John Garang, reçurent une aide discrète en armes et en équipements, de la part de l’armée israélienne. Plus récemment, le lobby juif américain a, ouvertement, milité, auprès de la Maison Blanche, pour la tenue du référendum. Enfin, plusieurs milliers de Sud-Soudanais ont obtenu le statut de réfugiés politiques, en Israël. Mais il y a aussi un autre enjeu de taille, "le pétrole". Le Sud-Soudan, en devenant indépendant, avec ses 8 millions d’habitants, vient compléter la liste des pays pétroliers du continent africain. Selon les spécialistes, avec les 500.000 barils produits, par jour, actuellement, et près de 70% des réserves totales de cette manne pétrolière qui se trouvent, dans sa zone, ce nouveau pays sera, donc, potentiellement riche. Le régime israélien veut, aussi, faire main basse sur l'énergie de cette région et il a tenté, pour arriver à ses fins, de mener une politique de division entre le Nord et le Sud du Soudan, en vue de tirer les profits qu'il souhaite.
L'été prochain, le Soudan devrait devenir le 193ème Etat membre des Nations Unies. Face à cet événement, le régime israélien se frotte les mains, lui qui cherche à être aux premières loges, dans son plan, baptisé "Le grand Israël, du Nil à l'Euphrate", considéré, depuis toujours, par les responsables de Tel-Aviv, comme une stratégie, voire, l'objectif final. Les résultats du référendum sur l'indépendance du Sud-Soudan ont, donc, été accueillis, avec satisfaction, par Israël. Israël espère avoir, ainsi, un nouvel allié, sur le continent africain. Le cabinet de Benyamin Netanyahou est prêt. Des hommes d’affaires israéliens ont, déjà, pris contact avec les futures autorités, pour des projets hôteliers ou commerciaux. Les Israéliens ont toujours cherché à ouvrir une brèche, dans la mer Rouge, et à élargir leurs contacts, à travers le monde, via cette région, pour y assurer leurs intérêts militaires et économiques. Les outils de cette stratégie sont aussi bien économiques que politico-militaires. Par exemple, en Ethiopie, Israël a financé la construction de dizaines de projets, pour l’exploitation des eaux du Nil Bleu. Dans le Sud-Soudan, il a financé, armé et entraîné les forces sécessionnistes, de façon à avoir, avec les Etats-Unis, une influence déterminante, sur le nouvel Etat. Dans cette stratégie, l’eau du Nil est considérée comme un instrument de domination, à utiliser de la même façon qu’est, aujourd’hui, utilisée, par Israël, l’eau du Jourdain et celle des nappes phréatiques des territoires palestiniens occupés. Dans les années 1960 et 1970, rappelle-t-on, le mouvement rebelle "Anyanya", puis, celui de John Garang, reçurent une aide discrète en armes et en équipements, de la part de l’armée israélienne. Plus récemment, le lobby juif américain a, ouvertement, milité, auprès de la Maison Blanche, pour la tenue du référendum. Enfin, plusieurs milliers de Sud-Soudanais ont obtenu le statut de réfugiés politiques, en Israël. Mais il y a aussi un autre enjeu de taille, "le pétrole". Le Sud-Soudan, en devenant indépendant, avec ses 8 millions d’habitants, vient compléter la liste des pays pétroliers du continent africain. Selon les spécialistes, avec les 500.000 barils produits, par jour, actuellement, et près de 70% des réserves totales de cette manne pétrolière qui se trouvent, dans sa zone, ce nouveau pays sera, donc, potentiellement riche. Le régime israélien veut, aussi, faire main basse sur l'énergie de cette région et il a tenté, pour arriver à ses fins, de mener une politique de division entre le Nord et le Sud du Soudan, en vue de tirer les profits qu'il souhaite.
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