ISRAEL AU DESSUS DU DROIT INTERNATIONAL : Retrait des frontières de 67 : Israël oppose une fin de non-recevoir à Obama
AFP & Reuters - Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui se rendra vendredi à Washington, envisage de convaincre le président américain Barack Obama de l'impossibilité de revenir aux frontières de 1967, rapporte le service de presse du gouvernement.
Selon le communiqué, le premier ministre souhaite que la Maison Blanche confirme les engagements pris par George W. Bush en 2004.
"Entre autres, ces engagements stipulaient qu'Israël n'aurait pas à se retirer sur la ligne indéfendable de 1967", indique le communiqué.
D'après le chef du gouvernement, ces frontières ne répondent pas aux réalités démographiques.
Jeudi, Barack Obama s'est prononcé en faveur d'un Etat palestinien dans ses frontières de 1967.
Selon lui, les frontières d'Israël et de la future Palestine devraient être fondées sur les lignes de 1967 c'est-à-dire la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est. Washington n'exclut pourtant pas la possibilité d'échanges amiables de territoires.
L'actuel processus de paix palestino-israélien a débuté en 1993. Les Palestiniens plaident pour le retrait des troupes israéliennes des territoires palestiniens occupés suite à la guerre de 1967, où ils envisagent de créer leur Etat avec Jérusalem-Est pour capitale.
A peine relancés le 2 septembre dernier, les pourparlers entre les deux parties ont été interrompus par le refus d'Israël de prolonger le gel de la construction de colonies dans les territoires "palestiniens" après le 26 septembre dernier.
En septembre 2011, lors de la session de l'Assemblée générale de l'Onu, les Palestiniens envisagent de solliciter la reconnaissance internationale d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 et son adhésion aux Nations unies en tant que membre à part entière.
Le président américain s'est déclaré pour la première fois en faveur d'un Etat palestinien sur la base des lignes de juin de 1967, c'est-à-dire la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est, avec des échanges possibles de territoires. Il a également évoqué le principe d'un Etat démilitarisé. Mais il a aussi mis en garde les Palestiniens contre toute tentative d'"isoler symboliquement Israël aux Nations unies en septembre", qui "ne créeront pas un Etat indépendant". Ces annonces, aussitôt rejetées par Israël, interviennent dans le cadre d'un processus de négociations moribond.
Le leader palestinien Mahmoud Abbas a appelé pour sa part Israël à "donner au processus de paix la chance qu'il mérite", convoquant la direction palestinienne pour "une réunion d'urgence". Son porte-parole a qualifié "l'opposition de Netanyahu [...] de refus de la paix au Proche Orient" et a par ailleurs condamné le feu vert donné jeudi à la construction de 1520 nouveaux logements dans deux quartiers de colonisation juive à Jérusalem-Est occupée et annexée.
Le Hamas a exhorté le président américain à "accomplir des actes concrets pour protéger les droits des Palestiniens et de la nation arabe" et rejeté les appels du président américain à reprendre les négociations de paix et à reconnaître Israël.
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