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Israël tentait jeudi d'empêcher des centaines de militants pro-palestiniens d'embarquer sur des vols vers l'aéroport de Tel Aviv. Quant à la flottille, elle est restée bloquée en Grèce et le bateau français qui avait pu quitter Athènes a été intercepté en Crète.

Au moins neuf militants pro-palestiniens voulant embarquer à l'aéroport parisien de Roissy à destination de Tel Aviv ont vu leur réservation annulée à la demande des autorités israéliennes, qui ont publié une liste de plus de 300 "indésirables".

Cette liste a été adressée aux compagnies aériennes pour les prévenir que les personnes citées ne seraient pas autorisées à débarquer et que leur retour serait par conséquent à leur charge. Selon le site d'information israélien Ynet, la plupart des personnes figurant sur cette liste sont de nationalité française.
Vers Tel Aviv

Des associations de soutien aux Palestiniens ont appelé sur internet leurs sympathisants, dont des Suisses, à converger le 8 juillet vers l'aéroport de Tel Aviv, afin de se rendre ensuite dans les territoires palestiniens, dont Israël contrôle tous les accès, à l'exception de la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte.

Les organisateurs ont expliqué vouloir marquer l'anniversaire de la décision, le 9 juillet 2004, de la Cour internationale de Justice déclarant illégale la barrière de séparation construite par Israël en Cisjordanie.
Militants qualifiés de "hooligans"

La police israélienne était en état d'alerte en prévision de l'arrivée de ces militants, qualifiés de "hooligans" par le ministre israélien de la Sécurité publique, qui a annoncé leur expulsion dès leur arrivée.

Sous la pression d'Israël, qui a menacé d'utiliser la force contre la flottille, les autorités grecques ont empêché le départ de tout bateau pour Gaza, invoquant la nécessité de "protéger les passagers".