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Aux risques de la guerre, allant d'une bataille limitée à une confrontation régionale, s'ajoute celui des séismes.
Vu que certaines régions de la Palestine occupée, notamment la vallée du Jourdain, la mer Morte, et, plus au sud, le désert du Néguev et la mer Rouge se trouvent sur la faille syro-africaine, l’une des zones sismiques les plus sensibles du globe, les Israéliens s'attendent dans le futur proche à un séisme qui risque d'être particulièrement dévastateur notamment parce que plusieurs centres industriels se trouvent dans les régions de l'épicentre.
Le dernier tremblement ayant eu lieu en 1927, le précédent en 1937, le rythme mesuré par les sismologues est de l'ordre de 80 années.  
 
À la foi du quotidien israélien "Maariv" des exercices de sauvetage sont prévues pour l'année 2011.  
 
Elles simuleront un tremblement de terre mesurant 7,3 degrés sur l'échelle Richter, et durant lequel les pertes en vie dépasseraient les 14 milles morts, en plus de 80 milles blessés, et 400 milles déplacés.
Les préparatifs ont déjà pris leur cours et des équipes de secours israéliennes vont être dépêchées à Haïti pour étudier la situation et en tirer les conclusions. L'instance de "l'autorité d'urgence nationale" (AUN) a pour sa part présenté à l'ONU une demande détaillée de secours en cas de catastrophe. Des contacts ont même été entrepris avec la Jordanie pour faciliter le transfert des blessés vers les hôpitaux, et avec l'Europe pour la même mission.   
 

Selon le journal, les services de sécurité sont entre autre  préoccupés par le niveau de préparation du système éducatif, et en raison de la présence de quelques 500 à 600 élèves dans chaque école qui pourrait s'effondrer en une demi-minute.
L'AUN  va aussi s'adresser au "rabbinat militaire" pour obtenir son autorisation préalable en vue d'enterrer les morts dans des fosses communes sans avoir à les identifier.