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Simultanément à la grève générale des établissements scolaires et des universités italiennes, différentes villes du pays, dont la capitale Rome ont été, ce vendredi, la scène de manifestations anti-gouvernementales. Les lycéens et les étudiants s’étaient donnés rendez-vous ce vendredi à 9 heures du matin devant le ministère de l’Education nationale. Les manifestants ont qualifié d’incompétente, la ministre de l’Education, Mariastella Gelmini, dont ils réclamaient la démission et celle, aussi, du Premier ministre Sylvio Berlusconi. A Rome, les manifestations ont eu lieu dans une situation sécuritaire accrue et à maintes reprises ont failli dégénérer en affrontements entre les lycéens et les étudiants protestataires et la police. 40% des établissements scolaires en Italie ne sont pas adaptés aux standards éducatifs et malgré cela, le gouvernement a réduit le budget de l’enseignement scolaire, disent les élèves italiens. Les étudiants protestataires, aussi, déploraient le fait que 47% de la jeune population italienne ont des travaux provisoires et 29% des jeunes sont en chômage en raison de la négligence du gouvernement. Ils reprochaient au gouvernement Berlusconi d’avoir réduit de plus de 94% les ressources financières concernant les bourses scolaires. A Milan, aussi, les protestataires ont essayé d’entrer dans l’institut financier "Moody’s", mais ils se sont heurtés à l’intervention de la police.