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C'est sur le ton de l'humour et de la dédramatisation que Jamel Debbouze, interprète du film Hors-la-loi s'est adressé aux journalistes lors de la conférence de presse qui a suivi la projection du film à Cannes.

L'humour de Jamel Debbouze a encore frappé à Cannes. Le comédien est à l'affiche du film de Rachid Bouchareb, Hors-la-loi, qui engendre la polémique que l'on connaît. Lors de la conférence de presse qui a suivi la projection aux journalistes vendredi matin a surpris l'assistance en affirmant en fin d'interview qu'il avait une dernière chose à déclarer : « moi aussi je me suis fait violer par Roman Polanski quand j'avais 16 ans ! Je voudrais que tout le monde le sache. Si vous voulez les détails, voyez avec mon avocat Mouloud Debbouze"... Allusion bien entendu au déclaration récente de l'actrice Charlotte Lewis accusant le cinéaste d'avoir abusé d'elle. Ce qui n'a pas manqué de faire rire les personnes dans la salle.

Lors de cette conférence de presse, Jamel Debbouze a affirmé que des films comme Hors-la-loi « qui exorcisent notre histoire commune, devrait être remboursé par la Sécurité sociale !". Il apoursuivi sur le ton de l'humour en déclarant que travailler avec le réalisateur Rachid Bouchareb était compliqué. « Je veux pas parler à la place des producteurs, mais déjà c'est vrai que trouver un financement... Quand ils vous voient arriver, ils ont l'impression de voir arriver Al Qaida Cinéma ! Ils sont méfiants".