L'ambassadeur d'"Israël" en Espagne traité de sale juif
L'ambassadeur d'"Israël" en Espagne, Rafi Shotz, a été hué en rentrant chez lui à pied accompagné de son épouse et de deux gardes du corps après le match qui a opposé le Real Madrid au FC Barcelone samedi soir.
Trois hommes d'une vingtaine d'années portant des écharpes du Real Madrid ont notamment crié en sa direction "sale Juif" et "Juif assassin". Les injures se sont poursuivies sur une distance de 50 à 100 mètres.
Les cris se sont fait entendre dans toute la rue. Les gardes du corps de l'ambassadeur l'ont enjoint à continuer de marcher.
Les hommes n'avaient pas l'air soûl et parlaient espagnol couramment. Et personne n'a tenté de les faire taire.
L'ambassadeur, qui a rapporté l'incident au ministère des Affaires étrangères, a précisé que c'était la première fois qu'il expérimentait un tel "face-à-face".
Pourtant, durant la guerre contre Gaza, le répondeur téléphonique de son ambassade était saturé de messages de colère similaire.
Shotz explique qu'il a été reconnu parce que durant la récente guerre contre Gaza, il a fait de nombreuses apparitions dans les médias.
Selon lui, il n'a pas porté plainte officiellement auprès du ministère espagnol des Affaires étrangères pour ne pas donner de "portée diplomatique" à l'incident.
Pour Shotz, il ne fait aucun doute que le soi-disant "antisémitisme" est présent en Espagne. C'est apparu d'une manière évidente dans la couverture médiatique de la récente guerre contre Gaza, a-t-il estimé.
"C'était comme un coup de poing dans l'estomac", dit-il concernant l'incident. "Je n'ai pas eu physiquement peur, mais c'est la profondeur de cette haine… ce genre de chose dont vous entendez parler
Trois hommes d'une vingtaine d'années portant des écharpes du Real Madrid ont notamment crié en sa direction "sale Juif" et "Juif assassin". Les injures se sont poursuivies sur une distance de 50 à 100 mètres.
Les cris se sont fait entendre dans toute la rue. Les gardes du corps de l'ambassadeur l'ont enjoint à continuer de marcher.
Les hommes n'avaient pas l'air soûl et parlaient espagnol couramment. Et personne n'a tenté de les faire taire.
L'ambassadeur, qui a rapporté l'incident au ministère des Affaires étrangères, a précisé que c'était la première fois qu'il expérimentait un tel "face-à-face".
Pourtant, durant la guerre contre Gaza, le répondeur téléphonique de son ambassade était saturé de messages de colère similaire.
Shotz explique qu'il a été reconnu parce que durant la récente guerre contre Gaza, il a fait de nombreuses apparitions dans les médias.
Selon lui, il n'a pas porté plainte officiellement auprès du ministère espagnol des Affaires étrangères pour ne pas donner de "portée diplomatique" à l'incident.
Pour Shotz, il ne fait aucun doute que le soi-disant "antisémitisme" est présent en Espagne. C'est apparu d'une manière évidente dans la couverture médiatique de la récente guerre contre Gaza, a-t-il estimé.
"C'était comme un coup de poing dans l'estomac", dit-il concernant l'incident. "Je n'ai pas eu physiquement peur, mais c'est la profondeur de cette haine… ce genre de chose dont vous entendez parler
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