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L'ONU met en garde les responsables bahreïnis

L'ONU met en garde les responsables bahreïnis
Le secrétaire général de l'ONU a demandé au prince héritier de Bahreïn de respecter les critères internationaux des droits de l'Homme, face aux contestations anti-gouvernementales.
Deux jours après la levée de l'état d'urgence, à Bahreïn, le secrétaire général des Nations-unies, Ban Ki-moon, a rencontré, vendredi, le prince héritier de Bahreïn, Salman Ben Hamad Al-e Khalifa, ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Cheikh Khaled Ben Ahmad Al-e Khalifa, dans les locaux de l'ONU, à New York.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait salué mercredi l'annonce de la levée de la loi martiale à Bahreïn, ainsi que l'appel du Roi Hamad Bin Isa al-Khalifa à ouvrir un dialogue national le 1er juillet.

« Le secrétaire général espère qu'un tel dialogue sera authentique et significatif et mènera à un processus de réforme ouvert à tous et destiné à répondre aux aspirations politiques, économiques et sociales de toute la population de Bahreïn », a dit son porte-parole dans une déclaration.

«A cet égard, il appelle toutes les parties prenantes nationales à travailler de manière constructive pour créer un environnement qui permette la tenue d'un tel dialogue. »

« Le secrétaire général réitère son appel aux autorités de Bahreïn et aux forces de sécurité à Bahreïn à agir conformément aux normes et standards internationaux en matière de droits de l'homme et de libertés fondamentales », a-t-il ajouté.

Le prince héritier de Bahreïn, qui assume, également, le commandement de l'armée, a entamé des visites, dans divers pays du monde, avec l'objectif d'atténuer les pressions mondiales contre Bahreïn, vu la répression violente des protestataires. Il doit se rendre, cette semaine, à Washington.

Malgré l’assouplissement du dispositif militaire et la levée de l’état d’urgence décrété la veille, le calme restait précaire encore à Bahreïn.

De petits groupes d’opposants qui avaient tenté de manifester mercredi dans des villages chiites autour de Manama ont été systématiquement dispersés par la police.

Et les autorités ont averti qu'elles agiraient avec « fermeté » en cas de nouveaux troubles, en référence à la vague de protestations et à sa répression qui ont fait 24 morts entre la mi-février et la mi-mars.

Des dizaines de femmes bahreïnies ont manifesté, samedi, dans le village de Samaheej, sur l'île de Muharraq.

Dans un communiqué, l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a mis en garde contre un recours « excessif » à la force contre les protestataires qui ont prévu de manifester. Avec la levée de l'état d'urgence, les autorités doivent permettre aux gens d'exercer pacifiquement leurs droits".


05/06/2011
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