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L'Organisation des pays exportateurs de pétrole devrait annoncer, mercredi à Oran, en Algérie, une réduction de sa production de deux millions de barils par jour. Ce serait la plus importante baisse jamais décidée par le cartel, qui a appelé les producteurs non membres de l'organisation, comme la Russie, à contribuer à ses efforts de stabilisation des cours.

La conférence extraordinaire des ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a lieu à Oran en Algérie.
(Photo : Reuters)

L'unanimité qui semble régner au sein des pays membres du cartel est frappante. Des plus durs comme le Venezuela aux plus réalistes comme l'Arabie saoudite, tous sont d'accord sur l'urgence et l'ampleur de la réduction de la production qui doit être décidée aujourd'hui à Oran pour enrayer la chute des cours.

Deux millions de barils par jour en moins, c'est l'option qui est envisagée. Le chiffre a été confirmé par le ministre saoudien du Pétrole. La réussite de cette rencontre est cruciale pour les pays-membres.

Les deux précédentes coupes qu'ils ont décidées, en septembre puis en octobre, n'ont pas empêché les cours de plonger en dessous du seuil des 40 dollars, alors qu'ils estiment que le juste prix du pétrole se situe aux alentours des 75 dollars le baril.

Pour remonter la pente, l'Opep compte aujourd'hui sur la solidarité des autres pays producteurs et surtout de la Russie, qui est l'invitée de marque de la rencontre. Mais pour l'instant, la délégation russe est restée muette sur ses intentions.