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Bruxelles. Aucune opération de maintien de la paix sous l'égide de l'Onu n'est possible en Libye sans une demande appropriée des nouvelles autorités libyennes en la personne du Conseil national de transition (CNT), a déclaré lundi le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen.

"N'importe quelle présence internationale sous l'égide des Nations unies doit reposer sur une demande explicite des autorités libyennes", a souligné M.Rasmussen devant les journalistes à Bruxelles.

Dans le même temps, le secrétaire général de l'Alliance a exprimé la certitude que les nouvelles autorités libyennes étaient à même de garantir une "transition pacifique, dans l'esprit de réconciliation" de la Libye vers la démocratie dans le contexte du respect de la loi et des droites de l'homme.

Néanmoins, le CNT, organe politique de la rébellion libyenne, a déjà rejeté la présence de casques bleus de l'Onu en Libye, les rebelles libyens ne voulant pas d'une force internationale sur leur sol.

Le 19 mars, une coalition de pays occidentaux a lancé une opération militaire en vue de protéger la population civile de la Libye. Quelques jours plus tard, le commandement de l'opération est passé à l'Otan. Les frappes aériennes devaient initialement prendre fin le 27 juin, mais l'Alliance a décidé le 1er juin de les prolonger jusqu'à fin septembre.