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La cote de Sarkozy au plus bas depuis son élection, selon TNS

La cote de Sarkozy au plus bas depuis son élection, selon TNS

PARIS - Malgré sa récente intervention télévisée, les Français n'ont jamais fait si peu confiance à Nicolas Sarkozy depuis le début de son mandat en mai 2007, d'après le baromètre TNS Sofres Logica.

Le chef de l'Etat voit en effet sa cote de confiance baisser d'un point à 31%, selon ce sondage à paraître samedi dans le Figaro Magazine. Et 65% des sondés ne font pas confiance au chef de l'Etat pour résoudre les problèmes actuels (+2 points).

Ce sondage a été réalisé après l'émission spéciale de TF1 au cours de laquelle, face à onze Français, Nicolas Sarkozy s'était efforcé d'apaiser inquiétudes et polémiques en justifiant une action jugée brouillonne et sans vision par l'opposition.

A six semaines des élections régionales de mars, cette cote de popularité très basse contribue à expliquer pourquoi Nicolas Sarkozy a décidé, contrairement à ce qu'il avait initialement annoncé, de ne pas s'engager dans la campagne.

Signal d'alarme supplémentaire, un sondage Ifop réalisé pour Paris-Match, Public Sénat et le quotidien L'Alsace montre mercredi que l'UMP pourrait perdre l'Alsace, la seule des 22 régions métropolitaines avec la Corse dirigée par la majorité.

L'enlisement de Nicolas Sarkozy dans l'impopularité contraste avec la bonne tenue de son Premier ministre François Fillon, qui gagne deux points à 39%, 55% des sondés disant au contraire ne pas lui faire confiance (-1).

La cote de confiance en Nicolas Sarkozy n'était jusqu'à présent jamais descendue pour TNS Sofres sous les 32%, atteints à trois reprises, en mai 2008, mai 2009 et en janvier 2010.

La confiance envers le chef de l'Etat a reculé auprès des catégories les plus modestes (-8 points), des chômeurs (-4) et des retraités (-2).

CONVAINCANT MAIS IMPOPULAIRE

Parmi ceux qui avaient vu l'intervention de Nicolas Sarkozy sur TF1, en totalité ou en partie, une majorité des Français (57%) l'avaient pourtant trouvé convaincant, selon un sondage CSA pour le Parisien. Ils sont 41% à penser le contraire.

Mais l'opposition s'est montrée très critique, jugeant à l'image de Martine Aubry, Premier secrétaire du Parti socialiste, que le président était "en panne de solutions" et de réponses face à l'attente des Français.

L'un des membres du panel de 11 Français, Pierre Le Mehanès, salarié d'un sous-traitant automobile et syndicaliste CGT, qui avait été le plus percutant face au chef de l'Etat, est ainsi devenu le nouveau héros des antisarkozystes.

Non seulement le syndicaliste a été l'invité, le lendemain, de nombreux médias, mais la plupart des blogs politiques l'ont mis en vedette. Il possède ainsi deux groupes à sa gloire sur Facebook.

Néanmoins, des blogueurs politiques ont salué le talent de Nicolas Sarkozy en matière de communication.

Au lendemain du débat, le site Slate estimait que le chef de l'Etat "n'aura sans doute pas réussi à convaincre ses opposants", mais qu'il "aura peut-être réussi à opérer un début de modification de son image."

"On avait un président que l'on disait isolé, loin des réalités, qui ne semblait comprendre l'état de l'opinion qu'au travers des enquêtes des instituts de sondages, un président volontiers vantard, sûr de lui et péremptoire", écrivait-il.

"On aura eu, le temps d'une soirée au moins, un président admettant pouvoir se tromper, un président à l'écoute, tentant de comprendre les cas particuliers qu'il côtoyait avec un certain naturel", ajoutait-il.

En revanche, les internautes de lexpress.fr n'ont pas été convaincus, indique le site. Beaucoup ont déploré des "paroles creuses" et des "paroles en l'air". "Le président cause beaucoup mais en fin de compte, il n'en ressort pas grand-chose", dit l'un d'eux.



03/02/2010
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