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La diplomatie du régime israélien essuie une série d’échec sans précédent

La diplomatie du régime israélien essuie une série d’échec sans précédent
La diplomatie du régime israélien essuie une série d’échec sans précédent
après l'offensive du régime israélien à Gaza depuis la fin 2008, Benjamin Netanyahou est sous une pression grandissante et sa diplomatie va d'échec en échec.
Cette situation voit le régime israélien perdre un à un des soutiens précieux. Elle est notamment liée à l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement extrémiste contraint de satisfaire l'aile nationaliste de sa coalition.

L'approbation par l'ONU des conclusions du rapport Goldstone, accusant le régime israélien de crimes de guerre lors de l’opération «Plomb Durci», menée par Tsahal dans la bande de Gaza en janvier 2009 est une victoire diplomatique pour les pays musulmans.

Après le revirement politique amorcé par la Turquie qui s'est rapprochée de la Syrie et de l'Iran, le parlement du Bahrein vient de voter l'interdiction de tout contact avec le régime israélien.

«Quiconque entretiendra des discussions avec des représentants israéliens sera condamné à une peine de prison de 3 à 5 ans» ont décidé les parlementaires.

Cette rupture fait déjà suite à celle de la Mauritanie le 16 janvier. L'un des rares pays de la Ligue arabe à avoir des relations officielles avec Israël avait décidé de rappeler son ambassadeur en Israël et de suspendre ses relations diplomatiques pour protester contre l'offensive israélienne à Gaza.

L'ambassade israélienne de Nouakchott a été fermée le 6 mars à la demande des autorités mauritaniennes.

En ce début d'année l'émir du Qatar a proposé aux pays arabes de reconsidérer leurs relations avec le régime israélien en raison de l'offensive militaire tragique de Gaza. Et, pour marquer sa désapprobation, il a décidé de créer un fonds de reconstruction du territoire palestinien en acceptant de verser la somme de 250 millions de dollars.

La situation avec l'Europe n'est pas meilleure puisque les alliés historiques se rebiffent aussi. La Suède et le régime israélien se sont trouvés au bord d'une rupture diplomatique en août 2009 lorsque le régime israélien a exigé que Stockholm condamne officiellement un article de presse dénonçant les politiques israéliennes. Dans cette ambiance tendue, le ministre des affaires étrangères suédois avait refusé de recevoir, le 25 septembre, son homologue israélien Avigdor Lieberman par ailleurs persona non grata en Europe occidentale.

Le Conseil des droits de l'Homme a décidé à appuyer la résolution préparée par les palestiniens en approuvant par 25 voix pour, 6 contre et 11 abstentions le rapport Goldstone dénonçant les «crimes de guerre» commis par le régime israélien lors de la dernière guerre de Gaza.

Benjamin Netanyahou est conscient de la situation d'isolement dans laquelle est plongé progressivement son pays et pour cela, après quatre mois de bouderie, il a suscité une rencontre avec la chef de l'opposition Tsipi Livni pour tenter d'enrayer la vague mondiale de désapprobation diplomatique.

L'Europe étant aux abonnés absents, les espoirs se tournent à présent vers les pays de l'Est, plus réceptifs. Le ministre russe Sergueï Lavrov a été attentif aux arguments de Tsipi Livni puisque la Russie a tenté d'empêcher la tenue d'un débat sur le rapport Goldstone à l'Assemblée Générale de l'ONU.

La France reste un cas particulier dans ce contexte et le président Nicolas Sarkozy adopte vis-à-vis du régime israélien une attitude plus conciliante, sinon plus tolérante.

Les pays musulmans ont logiquement voté pour son adoption, ainsi que la Chine et la plupart des pays en voie de développement. Les États-Unis s’y sont opposés, à l’instar de plusieurs pays Européens.

L’Union est une nouvelle fois apparue très divisée lors du vote, avec cinq voix en faveur de la résolution (dont l’Irlande et le Portugal), sept contre, et quinze abstentions (dont la France et la Grande-Bretagne). La Russie est également restée silencieuse.

Sur la sellette, le régime israélien s'est mobilisé plus que jamais pour faire enterrer le rapport Goldstone l'accusant de "crimes de guerre" à Gaza.

Depuis sa publication à la mi-septembre, les dirigeants israéliens mènent une active campagne de lobbying diplomatique pour rallier les pays amis et convaincre la communauté internationale d'enterrer le rapport Goldstone.

Ce document, adopté en octobre par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, embarrasse considérablement le régime israélien qui se voit reprocher des "crimes de guerre" et des "possibles crimes contre l'humanité" lors de son offensive contre la bande de Gaza en décembre 2008-janvier 2009.

Il craint par dessus tout que ses chefs militaires et ses dirigeants politiques soient jugés et condamnés un jour devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est déclaré mardi "consterné" par les nouvelles constructions israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, tout en appelant l'Etat hébreu à "cesser de telles actions provocatrices".

"Le secrétaire général (de l'ONU) est consterné par les actions israéliennes continues à Jérusalem-Est occupé, y compris la démolition de bâtiments d'habitation palestiniens, l'expulsion de familles palestiniennes et l'insertion de colons israéliens dans les quartiers palestiniens", a déclaré M. Ban dans un communiqué publié par sa porte-parole.

"Ces actions suscitent des tensions, provoquent des souffrances et sabotent davantage la confiance", et le secrétaire général "appelle le régime israélien à cesser ces actions provocatrices" conclut le communiqué.


08/11/2009
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