LA ROUE TOURNE POUR LES ETATS UNIS : Les russes excluent tout marchandage et s'opposent aux sanctions contre l'Iran
Les responsables russes sont formels: il n'y a pas eu d'accord donnant-donnant entre Washington et Moscou, la Russie est toujours opposée à de nouvelles sanctions contre l'Iran. Malgré la décision américaine de remanier son bouclier antimissile en Europe.
"Il n'est pas question de marchandage: les Américains réparent leur propre erreur", déclarait l'ambassadeur russe auprès de l'Otan, Dmitri Rogozine.
Soulignant que toute "euphorie" était prématurée: "Personne à Washington, même au sein de la nouvelle administration démocrate d'Obama, ne veut renoncer aux projets d'hégémonie des Etats-Unis dans le monde" a-t-il précisé.
De son coté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a renouvelé son opposition à toute sanction supplémentaire contre l'Iran.
"Il y a une réelle chance de conclure des pourparlers", a-t-il déclaré, affirmant que "rater cette chance en demandant des sanctions serait une sérieuse erreur".
Mais les signes de satisfaction à la refonte du bouclier antimissile américain ne manquent pas à Moscou.
Pour le président russe, Dmitri Medvedev, c'est une approche "responsable" alors que le Premier ministre Vladimir Poutine l'a qualifiée de "juste et courageuse".
Cette décision "est effectivement le premier véritable signe d'une relance des relations", a également souligné Nikolaï Bordiouja, secrétaire général de l'Organisation du traité de sécurité collective (ODKB), une alliance militaire de pays ex-soviétiques.
Une source diplomatique russe a d'ailleurs confié vendredi à l'agence Interfax que Moscou allait "geler", voire "annuler", son projet de déployer des missiles Iskander à Kaliningrad, une mesure de rétorsion prévue en réponse au bouclier.
Des avancées sont également prévues en matière en matière de réduction des arsenaux nucléaires russes et américains. Moscou et Washington doivent aboutir à un accord sur leur armement atomique avant l'expiration du traité START fin 2009, et le Kremlin insistait pour cela sur un abandon du projet antimissile, vécu comme une menace.
"Les Américains ont renoncé au bouclier, ce qui était notre grief le plus sérieux, et nous pourrons faire notre part de concessions dans les négociations sur START", relève l'analyste russe Alexander Goltz.
Mais l'expert n'exclut pas que Moscou puisse choisir de ne rien céder aux Etats-Unis: "Des négociations sans fin avec la puissance numéro un augmentent notre prestige", juge-t-il.
"Il n'est pas question de marchandage: les Américains réparent leur propre erreur", déclarait l'ambassadeur russe auprès de l'Otan, Dmitri Rogozine.
Soulignant que toute "euphorie" était prématurée: "Personne à Washington, même au sein de la nouvelle administration démocrate d'Obama, ne veut renoncer aux projets d'hégémonie des Etats-Unis dans le monde" a-t-il précisé.
De son coté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a renouvelé son opposition à toute sanction supplémentaire contre l'Iran.
"Il y a une réelle chance de conclure des pourparlers", a-t-il déclaré, affirmant que "rater cette chance en demandant des sanctions serait une sérieuse erreur".
Mais les signes de satisfaction à la refonte du bouclier antimissile américain ne manquent pas à Moscou.
Pour le président russe, Dmitri Medvedev, c'est une approche "responsable" alors que le Premier ministre Vladimir Poutine l'a qualifiée de "juste et courageuse".
Cette décision "est effectivement le premier véritable signe d'une relance des relations", a également souligné Nikolaï Bordiouja, secrétaire général de l'Organisation du traité de sécurité collective (ODKB), une alliance militaire de pays ex-soviétiques.
Une source diplomatique russe a d'ailleurs confié vendredi à l'agence Interfax que Moscou allait "geler", voire "annuler", son projet de déployer des missiles Iskander à Kaliningrad, une mesure de rétorsion prévue en réponse au bouclier.
Des avancées sont également prévues en matière en matière de réduction des arsenaux nucléaires russes et américains. Moscou et Washington doivent aboutir à un accord sur leur armement atomique avant l'expiration du traité START fin 2009, et le Kremlin insistait pour cela sur un abandon du projet antimissile, vécu comme une menace.
"Les Américains ont renoncé au bouclier, ce qui était notre grief le plus sérieux, et nous pourrons faire notre part de concessions dans les négociations sur START", relève l'analyste russe Alexander Goltz.
Mais l'expert n'exclut pas que Moscou puisse choisir de ne rien céder aux Etats-Unis: "Des négociations sans fin avec la puissance numéro un augmentent notre prestige", juge-t-il.
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