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Les puissances occidentales ont présenté ce mardi au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution demandant le retrait immédiat des forces russes. Mais Moscou, qui détient un droit de veto, a dit ne pas pouvoir soutenir le texte. L’objectif de cette réunion d’urgence était de prévenir la Russie que le non-respect des promesses faites aura des conséquences.

L'ambassadeur de Russie à l'ONU, Vitali Tchourkine, a déclaré : « Je ne peux pas imaginer que nous acceptions ce projet de résolution ». Il espère que des modifications seront apportées.
(Photo : AFP)

La France commence à perdre patience, et elle le montre au Conseil de sécurité. Les diplomates français ont fait circuler ce mardi un projet de résolution qui a suscité un rejet immédiat de la Russie, pour plusieurs raisons.

Le texte réaffirme l'intégrité territoriale de la Géorgie, alors que Moscou parle d'une « nouvelle réalité » dans les régions sécessionnistes d'Ossétie du sud et d'Abkhazie.

Le projet demande un plein respect de l'accord de cessez-le-feu, signé par l'entremise de la France, alors que Moscou rechigne à l'appliquer. Et surtout, le texte demande un retrait immédiat des forces russes en Géorgie, alors que selon la plupart des observateurs, ce retrait n'a pas commencé.

Pas d’embellie diplomatique à l’ONU

En l'état, ce projet de résolution est donc promis à un veto russe. Mais l'objectif est de prévenir Moscou que le non-respect des promesses faites aura des conséquences. L'une d'elle serait l'isolement diplomatique de la Russie au Conseil de sécurité, où les débats ont été tendus.

Les ambassadeurs occidentaux ont accusé la Russie de détruire l'infrastructure géorgienne et d'introduire de nouveaux armements dans le pays. L'ambassadeur russe a répondu en accusant ses homologues de se livrer à un exercice de propagande. Le ton des discussions ne laisse entrevoir aucune embellie diplomatique au Conseil de sécurité.