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Mercredi, à la tribune du Conseil des gouverneurs, le représentant permanent iranien, auprès de l’AIEA, Ali-Asghar Soltanieh, a déclaré que les puissances occidentales étaient en train de transformer cette instance internationale en une organisation d’espionnage. Ces propos de Soltanieh ont été tenus, dans la conjoncture où les représentants de l’Agence viennoise rencontreront, aujourd’hui, ceux de l’Iran. Cette réunion, qui se tiendra, à l’approche des négociations de Moscou, revêt une importance toute particulière. L’AIEA a présenté un ensemble d’images, prises par satellite, du Centre des industries militaires de Parchine, au Sud-Est de Téhéran, selon lesquelles, elle prétend y constater un nettoyage des éventuelles activités nucléaires, dans des parties de ce centre militaire. Cependant, elle a déclaré que ces images avaient été prises, il y a 6 mois. Ces campagnes d’intoxication ne sont pas nouvelles, pourtant, le fait qu’elles soient simultanées au nouveau tour des négociations Iran/5+1, met en doute la transparence des démarches de l’Agence, ainsi que les objectifs de certaines parties des négociations. Ce qui soulève encore plus d’inquiétudes, c’est le contenu d’une lettre adressée par le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale à la Cheffe de la diplomatie de l’UE. Dans sa lettre envoyée, mercredi, à Mme Ashton, M. Jalili a exprimé ses doutes concernant la détermination des six puissances du G5+1 à mener des discussions fructueuses avec l'Iran, à Moscou. Bien que les coopérations Iran/Agence et les négociations Iran/5+1 soient deux sujets séparés, pourtant, les politiques adoptées par certains membres du 5+1, dont les sanctions unilatérales et la politisation des activités nucléaires pacifiques iraniennes, découlent des démarches ambivalentes de l’Agence, ce qui a poussé l’ambassadeur iranien, auprès de l’AIEA, à formuler des critiques ouvertes, à l’encontre de cette instance internationale. Il a déclaré que les inspecteurs de l’Agence, censés mener des enquêtes sur les substances nucléaires, avaient été impliqués dans des activités d’espionnage et avaient reçu des informations factices des services de sécurité de certains pays.