VOCOMIXVSHOLLAND

VOCOMIXVSHOLLAND

Le Brésil et la Turquie demandent au Conseil de Sécurité de l’ONU de ne pas sanctionner l'Iran

Le Brésil et la Turquie ont écrit au Conseil de sécurité des Nations unies pour demander le rejet du projet de résolutions pénalisant Téhéran pour son programme nucléaire.
Le Brésil a appelé les grandes puissances à « évaluer » l'accord signé lundi 17 mai par l’Iran avec le Brésil et la Turquie.

Cet accord prévoit l'échange en Turquie de 1 200 kilos d'uranium iranien faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kilos de combustible enrichi à 20% fourni par les grandes puissances et destiné au réacteur de recherche nucléaire à finalité médicale de Téhéran. Il sera remis incessamment à l'AIEA qui se prononcera sur la validité de l'accord.

La Chine, la Russie et la France, tous trois membres permanents du Conseil de sécurité ont jugé « positif » l'accord conclu à Téhéran.

Le ministre des Affaires étrangères du Brésil, membre temporaire du Conseil de Sécurité est hostile à de nouvelles sanctions, estime que l'accord conclu à Téhéran constitue « une porte d'entrée d'un processus de discussion plus large ».

Pour Brasilia, « ignorer cet accord reviendrait à mépriser la possibilité d'une solution pacifique ». Autrement dit, le Brésil ne participera pas au débat pour une nouvelle résolution sur l’Iran au Conseil de sécurité et ne la votera pas.

La proposition Irano-turco-brésilienne se base sur le fait qu’une fois enrichi à 20 %, l'uranium ne peut plus l'être à un taux supérieur comme à 90 % par exemple, taux d'enrichissement nécessaire pour pouvoir en faire une bombe atomique.

Téhéran réagissant mercredi 19 mai à la menace d'un durcissement des sanctions de l'ONU a accusé les grandes puissances de se discréditer. « La question des sanctions est dépassée », a affirmé Ali Akbar Salehi, chef de l'Organisation de l'énergie atomique iranienne, également vice-président.
« Elles sentent que pour la première fois les pays émergents peuvent défendre leurs droits sur la scène internationale sans avoir besoin des grandes puissances, et c'est dur à accepter pour elles », a estimé le responsable du programme nucléaire iranien.


20/05/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 51 autres membres